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Leader de la Ligue 2 avec le Stade Malherbe Caen, Anthony Deroin espère battre Le Havre lundi soir à d'Ornano. Pour prendre le large et s'assurer la suprématie régionale.
Anthony Deroin, vous avez fait votre retour en championnat vendredi à Nîmes après avoir été blessé pendant un mois aux adducteurs. Comment vous sentez-vous au niveau physique ?
Depuis quelques semaines, j'étais en préparation avec la réserve. Je sens que ça revient. Je dois retrouver les automatismes avec mes coéquipiers sur le terrain. Si j'étais dans le groupe à Nîmes, c'est parce que Franck Dumas a jugé que j'étais prêt. J'ai raté beaucoup de matchs depuis le début de la saison et j'ai à cœur de bien finir l'année pour repartir sur de bonnes bases en 2010.
Caen reçoit Le Havre lundi pour le sommet de la Ligue 2. Cela doit être agréable de jouer ce match en position de leader…
Ça nous rassure d'avoir de l'avance. On est plus sûr de nous. Du coup, on aborde les matchs avec plus de confiance. Mais il ne faudra pas croire que le match sera facile. Le Havre, qui prétend aussi à la remontée, est une bonne équipe. Ça serait intéressant de mettre trois points de plus dans nos bagages pour continuer sur ce rythme.
Est-ce que la fête aurait été meilleure si les deux équipes avaient été en Ligue 1 ?
Non, cela ne change rien. Que ce soit en Ligue 1, en Ligue 2 ou lors des matchs amicaux, on a toujours envie de gagner contre Le Havre parce que c'est le voisin.
En tant que Bas-Normand pur souche, comment préparez-vous le derby ?
Lorsque l'on était plus jeune, on était conditionné pour gagner contre Le Havre. On a toujours envie de montrer notre supériorité. Après, sur le terrain, cela reste gentillet. Les derbys normands n'ont plus la même intensité que dans le passé où il y a avait onze Bas-Normands dans une équipe et onze Haut- Normands dans l'autre. Les mentalités ont changé. On est un peu moins fou dans les têtes.
Caen n'a plus gagné de derby à domicile depuis le 14 avril 2006. Pourquoi avez-vous des difficultés contre Le Havre à d'Ornano ?
Ce sont les circonstances de match. L'an dernier, on était dans une bonne situation lorsqu'on les a reçus mais ça ne les a pas empêchés de nous battre. C'était leur première victoire de la saison. On a tendance à relancer les équipes qui ne vont pas bien. Mais tous les matchs contre Le Havre sont serrés. A chaque fois, le stade est rempli par les supporters des deux équipes. C'est un match sympa à jouer.
Vous avez disputé six derbys à d'Ornano contre Le Havre. Quel est votre meilleur souvenir ?
C'est cette fameuse victoire en 2006 où on avait gagné 4-1. On avait effectué une belle prestation. Je me souviens du but inscrit par Yoan Gouffran qui avait repris de la tête une magnifique remise acrobatique de Lilian Compan. Je n'ai pas de mauvais souvenirs lors des derbys car j'ai l'impression d'avoir souvent gagné contre Le Havre.
ANTHONY DEROIN : « Montrer notre supériorité » (football365)