Trophée des Normands. Caen (Ligue 1) - Le Havre (Ligue 2), ce soir (18 h) à Bayeux. Malherbe sort de dix jours de vie commune. La méthode a quelque peu changé, le management aussi.
Au moment d’affronter Le Havre (Ligue 2), vendredi soir (18 h) au stade Henry-Jeanne de Bayeux, le SM Caen sort d’un stage de dix jours dans le Morbihan, à Arzon. Des recrues déjà arrivées à la fin du mercato caennais en passant par son management, l’entraîneur caennais Patrice Garande s’est confié avant ce deuxième match amical.
Patrice, les supporters caennais pourront-ils voir Alexander Djiku sur le terrain ce soir ?
Non, car il ne touchait pas du tout le ballon à Bastia. On doit y aller crescendo avec lui. Je n’ai pas de blessé, aucun pépin jusque-là, alors on veut rester prudent. C’est le seul qui ne jouera pas face au Havre (avec Mbengue, en raison de formalités administratives), mais il sera là mercredi (face à Lorient à Saint-Lô).
Qu’est-ce qui vous a séduit chez ce joueur ?
Il a toute la palette du défenseur, en plus de ne pas être maladroit avec ses pieds. Il a aussi une grosse marge de progression. Il va nous apporter sa fougue, son dynamisme.
Son expérience limitée en Ligue 1 n’a jamais constitué un frein dans la réflexion ?
L’expérience, pour l’acquérir, il faut jouer. On a un bel exemple avec Damien Da Silva, qui a tout de suite été performant chez nous sans avoir jamais joué en Ligue 1. Ce n’est pas quelque chose qui m’affole. Derrière, il y a aussi Rémy (Vercoutre).
Ce sera donc bien un défenseur central dans votre effectif ?
Lui préfère jouer dans l’axe. Et on cherche un latéral droit, ce n’est un secret pour personne. Dans mon esprit, il est défenseur central. Après, si on ne trouve pas ce que l’on souhaite, il est aussi très bon à ce poste de latéral.
Le projet de Caen reste attractif aux yeux de certains joueurs sollicités par d’autres clubs…
Les joueurs qui viennent ici savent qu’il y a moins d’argent qu’ailleurs. Mais ils savent aussi qu’on peut s’y épanouir. Des exemples, il y en a plein dans l’effectif : Damien (Da Silva), Manu (Imorou), Jonathan (Delaplace) ou Ronny (Rodelin). Ils ont trouvé chez nous le moyen de s’épanouir et de s’imposer. Après, il y a une réalité économique qui fixe certaines limites…
Recruter rapidement un latéral droit permettrait à la ligne défensive d’avoir quinze jours à trois semaines de travail en commun…
Entre la solution idéale et la réalité… J’aimerais bien, c’est certain. Défensivement, c’est important de trouver rapidement une assise. Au vu de la saison dernière (65 buts encaissés, 17e défense), c’est un des gros chantiers. Dans la communication, le placement, il faut que chacun connaisse bien l’autre pour que cela fonctionne.
Le déroulement de la saison passée est l’occasion de certaines remises en question. Cela est-il déjà perceptible au quotidien ?
Oui, on a changé un peu le contenu de ce que l’on fait en préparation, en instaurant des jeux collectifs, des mises en place dès le départ. On est d’ores et déjà pointilleux sur le bloc et les déplacements, sur le fait de défendre en avançant le plus possible.
Et dans votre management personnel ?
Je suis un peu différent. Je laisse Jean-Marie (Huriez, son adjoint) s’occuper des séances. Je prends encore plus de recul, je suis encore plus dans l’observation. C’est vrai sur le terrain comme en dehors.
Vous avez passé dix jours tous ensemble. Qu’est-ce qui se joue dans ces moments-là ?
C’est surtout très important sur la vie de groupe, le vivre ensemble. On instaure des règles de vie, on fixe les bases d’un état d’esprit. Aujourd’hui, on souhaite prêter des joueurs, d’autres veulent partir, un en particulier (Yann Karamoh). Mais nous, on ne fait pas de loft, on emmène tout le monde. Au quotidien, on est dans la recherche d’une osmose.
Stade Malherbe express
Santini, déjà sur le pré. Revenu le 7 juillet sur Caen, Ivan Santini jouera 30 minutes ce soir, après seulement quelques jours de stage avec le groupe caennais. « Il a fait beaucoup de sport et il ne rechigne jamais au travail, donc il faut faire attention avec Ivan », sourit Patrice Garande. Tous les joueurs disputeront une mi-temps, sauf Ronny Rodelin, qui aura le droit à une heure (voir compositions ci-dessous).
Billetterie. Ce soir, au stade Henry-Jeanne de Bayeux, 2 500 à 3 000 personnes sont attendues pour assister à ce 12e Trophée des Normands organisé par l’Union des journalistes de sport en France. L’ouverture des portes se fera à 16 h. Des billets seront disponibles sur place, en tribune (12€) et en pourtour (6 €).
Malherbe avec sa nouvelle tenue extérieur ce soir. Dévoilée hier par le club, la nouvelle tenue extérieur, unie et orange, sera portée pour la première fois par les Caennais ce soir face au Havre.
Ligue 1 : la première à d’Ornano le samedi 12 août. Après un déplacement à Montpellier le samedi 5 août (20 h), le public de d’Ornano découvrira ce Malherbe version 2017-2018 face à Saint-Etienne, lors de la 2e journée de Ligue 1. La rencontre a été fixée au samedi 12 août, à 20 h.
Amical Caen - Lorient à Saint-Lô : les places disponibles. Le mercredi 19 juillet (18 h), le Stade Malherbe accueillera Lorient (Ligue 2) en amical, au stade Louis-Villemer. Il est déjà possible de réserver des places auprès du FC Saint-Lô, au 02 33 57 00 94. Tarif unique : 10 €. Ouverture des portes du stade à 16 heures.
Composition :
CAEN (en 1re mi-temps) : Vercoutre - Alhadhur, Genevois, Le Joncour, Bessat - Féret, Sankoh, Avounou - Kouakou, Rodelin, Bazile.
CAEN (en 2e mi-temps) : Samba - Dabo, Da Silva, Voisin, Imorou - Delaplace, Diomandé, Peeters - Leborgne, Rodelin (Santini, 60’), Karamoh.
http://www.ouest-france.fr/sport/football/sm-caen/football-sm-caen-patrice-garande-je-suis-un-peu-different-5132872