Pour l'Educ Nationale, le gros problème, en effet, c'est sa volonté, à chaque fois, de passer en force ; sa méthode, c'est de la merde, l'accompagnement du changement, c'est pas son truc.
Par contre, au niveau de idées, il a l'air volontaire pour changer des choses qui fonctionnent mal, en donnant, par exemple, plus de place aux pédagogies alternatives en petites classes (voir l'expérimentation extraordinaire d'évidence et d'efficacité de
Céline Alvarez qu'il avait contribué à favoriser), ainsi que plus d'autonomie pour les établissements (enfin !).
J'attends de voir, personnellement.
NB : je précise que ma petite femme s'est reconvertie récemment pour devenir prof des écoles, motivée par ce qu'a réussi à faire Céline Alvarez ; c'est un sujet sensible à la maison étant donné le constat calamiteux que nous faisons sur les établissements (et, malheureusement souvent, sur leurs enseignants) par lesquels sont passés ou passent nos trois enfants...
Pas de généralité sur les personnes évidemment, mais
un système qui sclérose les prises d'initiatives positives, toute forme d'innovation légèrement en décalage avec "la norme" dictée par l'inspecteur et/ou le recteur, et qui condamne les nouveaux profs motivés à changer d'établissement tous les ans pendant plus de dix ans, voire de jongler entre plusieurs établissements la même année et donc à l'impossibilité d'une intégration pédagogique de long terme avec ses collègues ou avec un niveau de cycle...