Molko a écrit:
Non.
Non, la confrontation n'est pas inévitable. Cette impression ne vient que des cette volonté mortifère d'opposer les uns et les autres, les rats des villes et les rats des champs. Sortez des oppositions caricaturées ici par les méchants bobo macronistes des villes contre les sales fachos des campagnes. On ne fait pas société les uns contre les autres, mais ensemble.
Alors bienvenue à l'UPR !
Il y a une opposition factuelle, concrète, démontrable par les faits, documentée, prouvée, palpable, dois-je ajouter des adjectifs ? Seul le déni dû à l'attachement à son idéal la réfute.
Lorsque l'on lit ici que l'alternative était de s'entasser dans des grandes villes pour faciliter les déplacements, à quel moment sent-on qu'il y a une alternative pour la France et ses 36 000 communes, son modèle d'occupation du territoire plus que millénaire, pour le choix civilisationnel qui fait notre pays, l'écrasante majorité de son peuple ? D'où devrait-elle rougir, cette masse de gens, de son choix de vie ? À noter que ceux qui avancent ça sont les premiers à parler de tolérance...
Ton appel à l'unité, au dépassement de la division politique dans le contexte manifeste précité de domination d'une oligarchie et de ses sbires (intellectuels idéalistes ou factuellement riches) rappelle les heures les plus sombres de notre histoire (j'ai pas pu m'empêcher, ho oui, je comprends la jouissance de ceux qui le balancent à tour de bras, han...).
Unité sous Vichy par exemple où Laval, socialiste a fait du bien beau travail ? D'où la démocratie appelle-t-elle à ce genre d'unité monolithique, sans souci de corps intermédiaires, d'opposition réelle ? Ben dans les dictatures. Désolé, hyper factuel.
Je répète que l'extrémiste n'est vraiment pas celui qu'on croit.