www.forumsmc.com

Forum des supporters du Stade Malherbe Caen
Nous sommes le 01 Juil 2025 04:59

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 28086 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 1397, 1398, 1399, 1400, 1401, 1402, 1403 ... 1873  Suivante
Auteur Message
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 12:26 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 26749
Localisation: Tout près là.
Hastings a écrit:
ajacques a écrit:
J'en reviens pas qu'un peuple qui a élu deux fois Obama puisse mettre Trump au pouvoir. Et je ne suis pas certain qu'avec Bernie Sanders en face le résultat eut été différent. Les gens qui haïssent Hilary haïssent aussi tout ce qui se rapproche du socialisme.


Euh... vu de chez moi, Hillary et le "socialisme" (un mot qui ne veut pas dire grand chose là-bas, me semble-t-il) n'ont pas grand chose à voir. J'en ai compris qu'Hillary est plutôt vue comme une personne assez suspecte, potentiellement corrompue, très très proche des milieux d'affaires et des médias.


Bien sûr, je parlais de Bernie Sanders pour le socialisme. Ca n'avait pas de lien avec Clinton. Juste que selon moi les mêmes qui haïssent Hilary depuis longtemps (pour tout un tas de raisons, dont son sexe) ont également une haine démesurée pour tout ce qui ressemble à du socialisme.

Hastings a écrit:
ajacques a écrit:
Je ne pensais vraiment pas qu'un vote contestataire pouvait devenir "majoritaire", même en prenant en compte toutes les particularités du système électoral américain. C'était déjà extraordinaire qu'il soit susceptible d'être élu, mais là ...


Aux US tu veux dire ? Car les référendums récents en Europe (Brexit, TCE...) ont bien prouvé que la contestation est plutôt majoritaire de notre côté de l'Atlantique aujourd'hui.


C'est vrai pour des questions précises comme les exemples que tu donnes. Mais l'élection d'un président "contestataire", c'est une autre étape ...

Après j'avoue ne pas connaître le programme de Trump (ni Hilary). Je sais juste qu'il veut construire un mur à la frontière mexicaine (que GW Bush avait commencé non ?), qu'il ne croit pas au réchauffement climatique, et qu'il veut renégocier les traités économiques. Pour le reste, je ne connais que ses déclarations chocs sur les femmes, les mexicains etc ... grâce aux médias ...

_________________
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande


Dernière édition par ajacques le 09 Nov 2016 13:12, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:07 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 10 Nov 2007 22:49
Messages: 2438
Justement Trump n'a pas gagné grace à cette base républicaine limitée comme le prouve les défaites de Romney ou McCain précédemment.
C'est extraordinaire au sens stricte du terme qu'il ait remporté la Pennsylvanie, le Wisconsin et probablement le Michigan, des états qui étaient annoncés largement "bleus".
Et à part ces déclarations fracassantes et ses scandales largement relayées, qui a entendu en France qu'il voulait étendre la couverture santé aux classes moyennes, instaurer un congé maternité et rétablir l'interdiction de mélanger l'activité de marché et de détail pour les banques.
Je ne doute pas que c'est dans but purement électoraliste pour un milliardaire sans état d'âme jusqu'alors.
Mais ces propositions"carrément socialistes" ont aussi attiré les classes laborieuses (il parait qu'il fait mieux que Romney chez les latinos!) sans parler du protectionnisme.

Quant aux partisans de Sanders, je nuis pas sûr que les multiples preuves de favoritisme de l'appareil du parti démocrate au profit de Clinton pendant la primaire, les ont forcément pousser massivement dans les urnes hier..
Et ça aussi cela a fait bcp moins de bruit que les affaires de "pussy" de Donald et cela a pas mal aidé à sa victimisation.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:25 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 26749
Localisation: Tout près là.
habs a écrit:
qui a entendu en France qu'il voulait étendre la couverture santé aux classes moyennes, instaurer un congé maternité et rétablir l'interdiction de mélanger l'activité de marché et de détail pour les banques.


Oui voilà c'est bien ça le problème. Il fallait vraiment se plonger dans l'actu et faire un énorme tri pour réussir à trouver ce type de détails. Mais on (moi le premier) était bien trop occupé à se lisser la moustache en gloussant à chacune des sorties "chocs" de Trump ("mais qu'il est niais !", "vraiment ces Républicains, hu hu hu", "heureusement qu'il y a la Californie ...")

C'est exactement ce qu'il se passe aujourd'hui avec Le Pen, Sarkozy ou Coppé. On nous abreuve de polémiques basées sur des phrases chocs, parce que ça fait cliquer, ça permet de s'indigner très vite, comme au fast food (pain au chocolat, double ration de frites). Et pendant ce temps on ne parle pas du reste. Eux arrivent à parler à une partie de la population par d'autres médias, ça leur permet de promettre tout un tas de choses qui se vendent bien, et l'électeur de se demander "pourquoi les journaux ne parlent pas de ça ? ça veut bien dire qu'il dérange, il a raison ..."

_________________
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:32 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Mar 2013 01:08
Messages: 14803
* quenelle *

_________________
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:36 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 26749
Localisation: Tout près là.
Ouais aussi.

_________________
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:46 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 13424
Localisation: L'univers
18cher a écrit:
La gueule de l ' héritage Obama , une star de la télé - réalité ...


Héritage d'Obama :

Daesch et des centaines de morts en Europe.
Une fracture qui n'a jamais été aussi grande entre noirs et blancs aux USA
Trump au pouvoir

Chapeau l'imposteur :roll:

_________________
Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l’héritage de Blum


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 13:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mar 2013 10:30
Messages: 447
ajacques a écrit:
J'en reviens pas qu'un peuple qui a élu deux fois Obama puisse mettre Trump au pouvoir. Et je ne suis pas certain qu'avec Bernie Sanders en face le résultat eut été différent. Les gens qui haïssent Hilary haïssent aussi tout ce qui se rapproche du socialisme.

Je ne pensais vraiment pas qu'un vote contestataire pouvait devenir "majoritaire", même en prenant en compte toutes les particularités du système électoral américain. C'était déjà extraordinaire qu'il soit susceptible d'être élu, mais là ...


Comme on dit, jamais 2 sans trois

Brexit

Trump

Mai 2017 :? :?


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 14:18 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 33433
Localisation: Dans les parages
blobfish a écrit:
Comme on dit, jamais 2 sans trois

Brexit

Trump

Mai 2017 :? :?

Non, jurisprudence 2002 80%/20%. L'entre deux tours réveille momentanément le cerveau des abrutis et des pseudo-contestataires.

_________________
tu ferrais bien de t'y mettre à la rando, sinon tu vas finir au Cap d'Agde comme bouée tractée !


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 14:52 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Mai 2007 18:56
Messages: 20603
Localisation: En 1994
Sauf qu'en 2017 on sera plus proche de 60/40.

_________________
Prions l'atome.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 15:08 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 16 Mai 2006 13:45
Messages: 5730
Même dans les Hauts de France, l'année dernière, aux Régionales, Le Pen n'a pas réussi à récupérer la Région alors qu'elle avait 40.6% au premier tour à 14 point devant Xavier Bertrand.
On a le même schéma depuis une dixaine d'année en Picardie ou le FN est fort.
Le front Républicain fonctionne encore... en tout cas quand le 2ème tour est LR vs FN.

Rappelons que le FN n'a jamais fait plus de 18% au Présidentielles au premier tour. Donc à moins d'une abstention record il y a peu de chance de voir Le Pen Présidente l'année prochaine...

Bon après si Sarko représente les Républicains ou qu'on se retrouve dans un 2ème tour PS/FN, je ne sais pas trop ce qui adviendra.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 15:13 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Jan 2008 16:17
Messages: 4106
Localisation: Gre
Hillary s'est avérée être une candidate arrogante et calamiteuse, mais le séisme est grand.
Dans les premiers temps, une récession économique mondiale probable, puis je parie sur une guerre civile aux US s'il met en oeuvre la moitié de ses promesses contre les hispanos et autres musulmans.
Article intéressant de Médiapart sur Trump et la faillite des "progressistes" de pouvoir
Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Un 11-Septembre politique
9 novembre 2016 Par François Bonnet

Héritier monstrueux des années Bush, Donald Trump est l'épisode le plus spectaculaire d'un cycle mondial qui voit les bruits de la guerre, les haines, les replis identitaires, les nationalismes l'emporter.

Favori
Recommander
Imprimer
Article en PDF

Partager
Tweet
Partager sur Google+
Offrir l'article

195 commentaires

Un 11-Septembre politique. La comparaison peut sembler obscène, entre l'accession à la Maison Blanche de Donald Trump, à l'issue d'un processus démocratique, et les attentats de New York et Washington qui, le 11 septembre 2001, ont fait entrer le XXIe siècle dans une ère de terrorisme mondial et de guerres régionales. Et pourtant, ces deux événements sont profondément liés. Pas seulement par les similitudes de dates : au « 9-11 » (Nine-eleven ou 11-Septembre), répond étrangement ce « 11-9 » (Eleven-nine ou 9-Novembre). L'élection de Donald Trump au poste de 45e président des États-Unis, contre tous les sondages, toutes les analyses d'experts et la quasi-totalité des reportages et enquêtes de journalistes, est un séisme aux conséquences durables.

A la convention républicaine, en juillet. © Reuters A la convention républicaine, en juillet. © Reuters

La victoire de celui que les plus calmes qualifient de populiste et les plus inquiets de néofasciste apparaît comme une suite logique, ou à tout le moins cohérente, du cycle ouvert le 11-Septembre et poursuivi par la folle réponse des néoconservateurs de l'administration Bush. George W. Bush, qui avait refusé d'apporter son soutien à Donald Trump, a fait savoir qu'il avait voté blanc, ce 8 novembre. Une déclaration visant à faire oublier ses propres turpitudes, tant le nouveau président Trump apparaît aussi comme le produit monstrueux des deux mandats du conservateur qui a mis en feu une partie de la planète.

Populiste, personnage de télé-réalité, porte-voix d'une Amérique enragée face à un monde qu'elle ne perçoit que comme une menace, milliardaire anti-establishment, Donald Trump est tout cela. Mais il est aussi l'héritier politique de ces Docteur Folamour néoconservateurs qui, en voulant remodeler le monde arabo-musulman et imposer par la guerre la pax americana, tout en poursuivant des politiques ultralibérales, ont précipité l'Amérique et la planète dans un cycle de tempêtes, de crises et de conflits.

À ces néoconservateurs expansionnistes succède donc l'autre courant qui a toujours travaillé au cœur la droite américaine : celui qui porte le projet d'un isolationnisme guerrier, xénophobe et raciste, claquemuré et agressif, pour mieux revendiquer une « America Great Again », le principal slogan de campagne de Donald Trump. En cela, l'accession de Trump à la Maison Blanche n'est pas qu'une histoire américaine. Elle est l'épisode le plus spectaculaire et inquiétant d'un cycle mondial qui voit les bruits de la guerre, les haines, les replis identitaires, les nationalismes partout l'emporter sur les grands idéaux de coopération et de sécurité internationales qui ont peu ou prou structuré le monde de l'après-Deuxième Guerre mondiale.

Les spécialistes contesteront sans doute les rapprochements, tant les situations nationales diffèrent. Mais comment ne pas souligner les phénomènes d'échos : Trump et le raidissement ultra du régime Poutine ; Trump et le gouvernement ultraconservateur polonais ; Trump et le régime hongrois de Viktor Orban ; Trump et le choix britannique du Brexit ; Trump et la folie populiste meurtrière du nouveau président philippin Rodrigo Duterte ; et enfin Trump et l'inexorable ascension du Front national en France, le parti d'extrême droite campant lui aussi aux portes du pouvoir et occupant une large partie du champ idéologique…

Les plus optimistes se rassureront en soulignant les ressorts nationaux du vote américain du 8 novembre. Oui, Trump a dynamité un système politique américain (l'oligarchie de Washington) profondément rejeté. Oui, Trump, recyclant habilement la furie des Tea Party et violentant un camp républicain atone, a réussi un hold-up sur la droite américaine en s'appuyant sur les électeurs contre les appareils et les élus. Oui, Trump en libérant les démons de l'opinion a cassé tous les codes de la politique. Oui, Trump, par ses violences visant Hillary Clinton, a contribué un peu plus à souligner les fragilités d'une candidate démocrate incarnant la fusion de la politique, des affaires et des jeux dynastiques : ce qu'une large partie de l'électorat démocrate avait lui-même rejeté en portant jusqu'au bout des primaires la candidature de Bernie Sanders.

Mais cette victoire dit bien autre chose de l'épuisement général des systèmes politiques du monde occidental et de la façon dont les droites extrêmes se sont, ces quinze dernières années, installées au centre du paysage idéologique. À la « bulle Washington » honnie répond la « bulle bruxelloise » en pleine crise, celle d'institutions européennes impuissantes sauf quand il s'agit d'imposer des politiques libérales. Au désaveu terrible infligé à Hillary Clinton, répondent les défaites en série de dirigeants européens dont l'histoire, les itinéraires et les engagements sont similaires. À la crise du système politique américain, répond l'épuisement de notre Ve République. En ce sens, l'élection de Donald Trump est aussi une histoire européenne, celle d'« élites politiques » ayant de longue date décroché des attentes et espérances des électorats.

Car Trump, héritier monstrueux des années Bush, est aussi le vainqueur qui vient souligner la faiblesse de la gauche américaine. N'appelons pas social-démocratie cette « gauche » plus proche d'un progressisme que tentent désormais de théoriser en France des Manuel Valls, François Hollande ou Emmanuel Macron, espérant ainsi se sauver d'un désastre programmé. Mais au-delà de l'acharnement raciste du camp républicain à l'encontre de Barack Obama, comment ne pas voir la faiblesse du bilan du président sortant ?

La gauche américaine d'Obama et de Clinton, à l'image – toute comparaison gardée – de la social-démocratie européenne, n'aura fait que prolonger des politiques vieilles de trente ans. Des réformes sociétales ; quelques politiques sociales de protection et de redistribution ; un immobilisme institutionnel et de représentation politique mortifère… et en contrepartie : des pays précipités dans la mondialisation financière ; des inégalités sociales qui se sont accrues dans des proportions inégalées ces dix dernières années ; des réformes des marchés du travail précarisant un salariat déjà soumis à un dumping mondial ; et des guerres qui par effet boomerang installent le terrorisme au cœur de ces mêmes sociétés.

Le bilan est terrible tant il dit une fois de plus l'échec d'une gauche ou d'un camp progressiste arcbouté à un logiciel périmé, incapable de penser les nouvelles questions sociales, les mutations du travail, les voies de réglementation d'une économie ouverte et mondialisée, les nouveaux modes d'implication et d'engagement des citoyens dans la politique. C'est cette insensibilité aux mutations accélérées, aux nouvelles demandes sociales qui ouvre la voie aux ultras et aux extrêmes droites.

Lire aussi

Le détail du vote d'un électorat blanc et populaire Par Iris Deroeux
Le jour d’après l’élection de Donald Trump Par Iris Deroeux
Le phénomène Trump décrypté Par Iris Deroeux et Thomas Cantaloube
Dossier: le danger Donald Trump Par La rédaction de Mediapart
Elections américaines, la dernière ligne droite Par La rédaction de Mediapart
Portrait: les facettes d’Hillary Clinton Par La rédaction de Mediapart
Dossier: Obama, dernière saison Par La rédaction de Mediapart

Car au-delà des monstruosités multiples de sa campagne, Donald Trump a aussi parfaitement réussi à trianguler ces thématiques pouvant être portées par une partie de la gauche, ce qui a été moins souligné : dénonciation des accords de libre-échange ; dénonciation du dumping social ; promesses de protection du salariat ; dénonciation d'une oligarchie financière mais aussi de ses entreprises guerrières. Que cela ait pu être porté par un milliardaire affairiste, raciste, sexiste et xénophobe ne fait que rajouter au grand désastre du camp progressiste (notre précédent article ici).

Alors, les plus optimistes tentent déjà de se rassurer. Le furieux Trump va vite être ramené à la raison. Son inexpérience politique – il n'a jamais été élu –, le poids de la technostructure et de la « bulle Washington », les pressions des milieux économiques tout comme une partie du camp républicain verront le populiste abandonner de larges pans de son programme et réintégrer le lit tranquille de la droite conservatrice de gouvernement.

À ce stade, rien ne permet de l'affirmer et c'est même le contraire qui peut être avancé. En dix-huit mois de campagne, Donald Trump n'en aura fait qu'à sa tête, refusant tout compromis avec l'appareil républicain, avec ses concurrents et avec ce « Washington » haï. Quel est son entourage, qui sont ses conseillers ? « Je me consulte moi-même », rétorquait-il il y a quelques jours. C'est ce « moi-même président » qui constitue aujourd'hui une nouvelle menace pour le monde.

_________________
[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.


Dernière édition par L'Richos le 09 Nov 2016 16:12, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 15:53 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 21 Mar 2013 10:30
Messages: 447
Garcimor a écrit:
Rappelons que le FN n'a jamais fait plus de 18% au Présidentielles au premier tour. Donc à moins d'une abstention record il y a peu de chance de voir Le Pen Présidente l'année prochaine...


Moi je suis prêt à mettre une pièce sur LE PEN à plus de 20 % au premier tour en 2017


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 15:54 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 8464
Je partage largement l'avis exprimé par F. Bonnet.
Une étape historique s'est refermée en 2008 mais dans de nombreux cas, les élites ou partis gouvernementaux ne l'ont pas encore admis.
Une thèse similaire, cette fois dans les colonnes de La Tribune par Romaric Godin.

PS : ton pari ne va pas te rapporter grand chose Blobfish tant la cote est faible pour un tel pronostic.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 15:56 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 8367
Localisation: HSC
Concernant Le Pen en 2017, faut vous réveiller les gars. Sauf dans le cas d'une candidature unique de Juppé à droite (et encore !), elle va gagner le 1er tour dans un fauteuil. Quant au 2e tour, si jamais elle affronte Sarko ou un candidat de gauche, elle fera plus de 40%. Peut-être même BEAUCOUP plus. Et, même dans l'hypothèse Juppé, on n'est encore à l'abri de rien.

_________________
Grand Voyant 2015-2016


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Nov 2016 16:05 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 26749
Localisation: Tout près là.
Michael Moore avait vu juste

C'est vrai que l'organisation des élections est très archaïque aux EU. Ici en France, je ne me souviens pas avoir attendu plus de 3 minutes pour voter. Est-ce que je me lèverais pour aller attendre 2 heures sous la pluie et voter pour le candidat "le moins pire" ? Rien n'est moins sûr.

_________________
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 28086 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 1397, 1398, 1399, 1400, 1401, 1402, 1403 ... 1873  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
cron
POWERED_BY
Traduction par: phpBB-fr.com