Landry a écrit:
Pour preuve toutes les démarches collectives contemporaines intéressantes, vraiment libératrices (Couch Surfing, Appartager.com, Blablacar, Uberpop, etc., etc.) partent des pays anglo-saxons, pas d'ici. Ironie suprême. Mais finalement très logique. Car c'est là que l'exploiteur "capitaliste" sévit le plus ardemment. La nature ayant horreur du vide, les équilibres se font. Ici on est en plein marais, les pieds englués dans un "centrisme" flasque au mieux. Et hop, pour bien montrer que ce n'est pas non plus le centre français la solution.
Et pour répondre à l'objection suivante, la République telle que nous la concevons, mais avec des ajustements sur l'appréhension de l'individu, est totalement compatible avec le libéralisme. Il n'y a quasiment rien à casser dans les valeurs de celle-ci. Et surtout pas la laïcité par exemple.
Et non, critiquer la philosophie des opérations au sein de l'EN n'est pas critiquer l'éducation, car il en faut toujours plus. Mais pas orientée comme elle est ici.
J'ai l'impression que l'on a déjà parlé de ce genre de chose avec les autoentrepreneurs. C'est à peu près le même sujet (exemple des artisans second oeuvre et des paysagistes).
Dire à un taxi, qui a payé sa licence plus d'une centaine de milliers d'euros et qui paie des charges, qu'il n'est pas assez libéral parce qu'il n'accepte pas les Ubers, c'est quand même savoureux. Le libéralisme implique la suppression de règles et de charges pour favoriser la concurrence et la créativité, mais il faut que ce soit pour tout le monde pareil.
Je suis d'accord sur le fait qu'il est nécessaire de détruire des professions réglementées, encore, faut-il que ces personnes qui se sont endettées ne soient pas lésées.
J'ajoute que je ne fais pas vraiment la distinction entre les conceptions positives et négatives du libéralisme, puisque pour moi c'est les deux faces d'une même pièce.