Notes OF :
PÉAN (7 sur 10). Très tranquille en première période, le Cherbourgeois a eu peu de travail en début de soirée pour sa onzième titularisation cette saison. Il a tout de même donné de la voix et a assuré dans son jeu au pied, avant d’être mis bien plus à contribution après le repos. Sur ses premiers arrêts, le gardien de 21 ans a été impeccable, sur une volée de 25 mètres de Hein (52’) puis sur une frappe vicieuse d’Autret (62’). Encore présent sur une belle envolée pour détourner une tête de Bellugou (72’), il a encore signé une parade magnifique sur une tête avec rebond de Coeff (87’). À coup sûr l’homme de la soirée pour préserver le match nul.
YAGO (6). Dans la lignée de ses matches précédents, il a déployé beaucoup d’énergie et été rigoureux défensivement. Il signe un retour salvateur face à Hein dans la surface (72’) et a été rarement pris en défaut. Un nouveau match solide, dans une fin de saison où il fait partie de ceux qui répondent présent.
RIVIEREZ (4). Il a semblé hésitant sur ses trois premiers duels en un contre un dans sa moitié de terrain, tous perdus, notamment face à Le Bihan. Le signe d’un défenseur qui n’a pas une confiance folle à l’heure actuelle. Cela s’est confirmé après le repos, quand il a perdu un ballon à cause d’un contrôle trop long, ce qui a ouvert le chemin du but aux Auxerrois (51’). A mieux terminé le match.
WEBER (5). Il a fait le job qui lui était demandé, affichant notamment une belle présence dans les airs pour repousser les tentatives adverses. Un match sérieux et sans erreur d’inattention, qui va lui faire du bien.
FOUDA (5). Après des débuts délicats en Ligue 2 face à Pau (1-1), Aloys Fouda a profité de la blessure d’Hugo Vandermersch pour revenir dans la lumière. Le jour de ses 21 ans, le latéral camerounais a encore connu de sérieuses difficultés dans les duels défensifs durant tout le premier acte. Il a en revanche offert un certain apport offensif dans son couloir, grâce à sa vivacité balle au pied.
ONIANGUÉ (5). Le milieu de terrain est le secteur qui montre le bon chemin à Caen depuis plusieurs matches et Prince Oniangué n’y est pas étranger. Dans une position de numéro 8, le Congolais a été très juste et présent dans sa lecture du jeu adverse en première période, interceptant de nombreux ballons dans l’entrejeu. Il a aussi eu quelques projections bien senties vers l’avant (40’). Un peu à court d’énergie, il a été bien moins impactant en seconde mi-temps, avec et sans le ballon, à l’exception de cette bonne frappe lointaine (69’).
PI (non noté). À Sochaux, le week-end dernier, il était sorti en raison d’une alerte musculaire. Le milieu de terrain n’était visiblement pas totalement remis puisqu’il a été contraint de quitter ses partenaires dès la 24e minute. Remplacé par Brahim TRAORÉ (24’, note : 5), de nouveau entré à la place de Pi, de nouveau à un poste qui n’est pas le sien. Devant la défense, le joueur de 17 ans a affiché du culot jusqu’à la pause, ressortant les ballons proprement. Comme son équipe, il a été plus en difficulté pour exister après le repos.
DEMINGUET (5). Il a touché beaucoup de ballons et en a perdu très peu en première période. Dans le bon rythme, à l’image de son compère Oniangué, le Lexovien a aussi su prendre plusieurs risques vers l’avant, ce qui peut parfois lui faire défaut. Très généreux, il a été plus en retrait au fil de la deuxième période.
COURT (4). Laissé sur le banc à Sochaux, en retrait ces dernières semaines, le gaucher a affiché sa volonté de toucher le ballon par ses déplacements. Comme Nsona, il a eu tendance à évoluer dans l’axe davantage que sur le côté, ce qui pouvait ressembler à une consigne. Ses coups de pied arrêtés ont manqué de tranchant. Remplacé par HOUNTONDJI (80’), resté discret.
JEANNOT (5). Il était espéré et a été titularisé pour la première fois depuis la défaite à Grenoble (3-1). Installé seul en pointe, comme à Châteauroux où il avait inscrit un doublé, l’attaquant de 29 ans s’est procuré la première occasion du match. À l’affût d’un service trop mou en retrait de Bernard, il a buté sur Léon (15’). Utile sur quelques renversements de jeu, il a aussi fait parler son aisance dans le jeu combiné au moment de lancer parfaitement Nsona dans la surface (35’puis 60’). Son influence aura toutefois été inégale, l’ancien Dijonnais ayant disparu de la circulation à plusieurs reprises. Remplacé par MENDY (80’), qui a quelque peu manqué de spontanéité dans la surface (81’), avant de rater un son contrôle vers l’avant pour se présenter face à Léon (84’).
NSONA (5). Trop effacé, surtout trop tendre dans les duels pour conserver le ballon pendant trente minutes, l’ailier de 18 ans a subitement fait parler son talent évident. En trois mouvements, l’international jeunes a montré ce qu’il pouvait apporter au SM Caen offensivement, avec un crochet gagnant dans la surface (34’), une percée puis un une-deux bien senti avec Benjamin Jeannot (35’) et un bon débordement (38’). Cela a débouché sur deux centres qui n’ont pas trouvé preneurs et une frappe du gauche non cadrée, mais il y avait au moins un vrai esprit d’initiative. On a retrouvé Nsona à l’heure de jeu, excentré sur le côté droit de la surface et auteur d’une frappe puissante, légèrement trop croisée (60’). Plus en retrait sur la fin de rencontre.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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