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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Juil 2013 12:14 
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Attention, chef(s)-d'oeuvre !
(que de la blanche... un peu noire quand même)

Sale temps pour les braves, de Don Carpenter ; roman d'une vie en marge miracle américain ; 425p.
<3 <3 <3
Thème :
"Abandonné dès sa naissance en pleine crise de 1929, Jack Levitt traîne ses airs de mauvais garçon et ses pulsions meurtrières dans la grisaille de Portland. Empoisonné par l'amertume qui fait bouillir son sang, Jack suit depuis toujours le parcours d'isolement que la société a prévu pour lui. Après l'orphelinat, la maison de correction; après la prison du comté, la prison d'Etat. Jack a vingt-six ans quand il sort de San Quentin. Affranchi par la connexion qui l'a uni à son codétenu Billy Lancing, Jack tentera de se libérer de la solitude de la vie, son ennemie de toujours, à travers l'aventure conjugale et la paternité. Mais là encore, la liberté est hors de portée."
Roman foisonnant, riche, typique de la nouvelle vague américaine des années 60, où l'on suit la vie d'un jeune homme pas vraiment gâté dès le départ. L'auteur démontre à quel point la société américaine fait tout pour enfoncer ceux qui sont au fond du trou, et où l'illusion socialiste fait vite flop tellement elle est en décalage avec la vie à l'américaine. C'est fort, c'est dense, c'est superbement écrit, c'est un roman incontournable.

La capitana, d'Elsa Osorio ; roman biographique traversant le XXème siècle des mouvements anti-fascistes en Argentine et en Europe ; 330 p.
<3 <3 <3
Thème :
"Il y a des vies qui sont des romans qu'aucun romancier n'ose-I rait écrire par crainte d'être taxé d'invraisemblance.
Mika, Micaela Feldman de Etchebéhère, a réellement vécu en Patagonie, à Paris, à Berlin, en Espagne, elle a tenu toute sa vie des carnets. À partir de ces notes, des rencontres avec ceux qui l'ont connue, des recoupements de l'Histoire, Elsa Osorio transforme ce qui pourrait n'être qu'une biographie en littérature.
Mika a lutté pour l'égalité, la justice et la liberté. À Paris, elle a participé, avec son mari, au mouvement intellectuel dans les années 30. Puis ils sont allés vivre à Berlin dont les ont chassés le nazisme et les manipulations du mouvement ouvrier par le stalinisme. Enfin ils ont rejoint les milices du POUM dans la guerre civile en Espagne.
Dans des circonstances dramatiques, elle, qui ne sait rien des armes et des stratégies militaires, se retrouve à la tête d'une milice. Son charisme, son intelligence des autres, sa capacité à prendre les décisions la rendent indispensable et ce sont les miliciens eux-mêmes qui la nomment capitaine. Poursuivie par les fascistes, persécutée par les staliniens, emprisonnée, elle sera sauvée par les hommes qu'elle a commandés. Elle a fini sa vie d'inlassable militante à Paris en 1992. Elsa Osorio, portée par ce personnage hors du commun, écrit un roman d'amour passionné et une quête intellectuelle exigeante en mettant en oeuvre tout son savoir-faire et son talent littéraire pour combler les trous de l'Histoire."
Mika Etchébéhère est une résistante dans l'âme. Dans ce roman, on suit son destin, ainsi que celui de son amour Hippolyte, à travers le spectre de l'émergence des mouvements communistes et anarchistes, en Argentine, en France, en Allemagne et surtout en Espagne, des années 20 à aujourd'hui, en passant bien-sûr par les coeur des années trente, véritable barycentre du roman. Montée du nazisme, défense de la Republica, Front populaire... tout y passe, et c'est ce qui fait de ce roman un grand roman historique. mais ce n'est pas seulement ça, c'est aussi une grande histoire d'amour, en fait des grandes histoires d'amour pour Mika, avec Hippolyte, un intellectuel argentin francophile, àqui tout réussit, et avec les grandes idées solidaires et égalitaires issues de la pensée marxiste. C'est beau, c'est intelligent, l'écriture et le déroulement de l'histoire sont originaux... Génial ! J'ai quand même hésité à mettre le troisième coeur, j'avoue, car ce roman (car s'en est un) est un peu bordélique dans sa construction. Mais c'est voulu, et ça retombe magnifiquement sur ses pattes. Donc, oui, ça en mérite bien trois, des coeurs.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 04 Juil 2013 14:23 
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Avis aux amateurs.
Bragelonne s'essaie au livre dont vous êtes le héros mais pousse le concept dans des proportions plus ambitieuses avec Destiny Quest : la Légion des ténèbres de Michael J. Ward, un pavé de fantasy interactive de 650 pages pour les nostalgiques qui ont grandis et souhaiteraient lire un livre dont vous êtes le héros inédit qui aurait fait de même.

A noter également pour les fan du registre la réédition récente de la collection originale des livres dont vous êtes le héros des années 80 au format poche.

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Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 05 Juil 2013 11:28 
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Inscription: 28 Mar 2013 01:08
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Cool ! Le premier me tente bien. Par contre je regrette les couvertures originales, les rééditions sont vraiment immondes.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 08 Juil 2013 11:52 
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Amateurs de romans historiques, ouvrez vos mirettes.

Le maître des orphelins, de Jean Zimmerman ; frileur historique au moment où Neuw Amsterdam devient New York au XVIIéme s. ; 500 p.
<3 <3
Thème :
"En 1663, dans la toute nouvelle colonie hollandaise de la Nouvelle Amsterdam (qui constitue aujourd'hui le sud de Manhattan) des enfants orphelins sont portés disparus. Parmi ceux qui cherchent à résoudre cette affaire, Blandine von Couvering, une jeune commerçante de vingt-deux ans, émancipée et vive d’esprit, elle-même orpheline ; et un fringant espion britannique nommé Edward Drummond. Les suspects ne manquent pas : le riche neveu du gouverneur de l’île, un aristocrate aux yeux verts et aux goûts décadents ; un trappeur Algonquin possédé par un démon cannibale ; et enfin le Maître des orphelins lui-même, en charge de ces enfants sans famille qui ont trouvé une terre d’accueil sur le Nouveau Continent. Mais la recherche de l'assassin et la romance que nouent Blandine et Edward vont se trouver menacés lorsque Blandine est accusée de sorcellerie et Edward condamné à la pendaison pour espionnage. Pendant ce temps, la guerre se profile : le roi d’Angleterre envisage de prendre le contrôle de la colonie."
Un roman historique très riche et prenant se déroulant dans la colonie hollandaise de Nouvelle Néerlande en 1663, et plus particulièrement à Nouvelle Amsterdam (qui à la fin du roman deviendra New York), ville de marchands, dirigée d'une main de fer par un autocrate unijambiste, Peter Stuyvesant (que les fumeurs connaissent bien). On y apprend beaucoup de chose, on s'y croirait vraiment dans ces rues poussiéreuses où se côtoient dandys bourgeois et décadents, marchands, comme Blandine Van Couvering, et orphelins, où le schout doit faire régner l'ordre entropique du gouverneur mais ne s'occupe pas vraiment de rechercher la vérité autour du Witika, légende indigène faisant régner la terreur dans la colonie, où les espions anglais papistes, dont Edward Drummond, cherchent les failles (nombreuses) dans l'organisation défensive des hollandais réformés. On apprend que les hollandais sont plus libéraux que les anglais sur bien des points (droit des femmes, mariage...), mais restent quand même de bien vieux racistes avares et exploiteurs de main-d'oeuvre. Mais beaucoup d'autres choses encore, sur les indiens, sur les somptueux paysages du nord de la colonie, sur la présence d'africains dans ces colonies dès cette époque. Et puis il ya l'intigue et ce personnages ambigu qu'est le Maître des orphelins, une belle trouvaille. Le côté frileur reste de trop à mon goût, mais a le mérite d'amener de l'action au sein de cette atmosphère déjà bien dépaysante, ainsi qu'un petit côté fantastique bienvenu. Une excellente lecture pour les vacances.

Je m'attaque maintenant à Easter Parade, conseillé par l'ami Natza.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 10 Juil 2013 13:38 
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Natza a du goût (en tout cas en terme de romans).

Easter parade, de Richard Yates ; la poudre aux yeux américaine des années 30 au début des années 70 ; 330 p.
<3 <3
Thème :
"Toutes deux nées dans les années 1930 aux États-Unis, Sarah et Emily sont les filles d’un couple divorcé. Elles déménagent d’une ville à l’autre, Au gré des lubies de leur mère, Pookie, entre suburbs petites-bourgeoises et quartiers plus populaires à New York. Leur père n’a pas l’étoffe d’un héros : c’est un « simple préparateur de copie » quand elles le rêvaient éditorialiste du Sun, le journal républicain où il travaille malgré ses convictions démocrates. Emily, la plus lucide de cette famille boiteuse, éprouve quelque jalousie à l’égard de sa soeur aînée. Plus jolie aux yeux de tous, plus douce et malléable, Sarah entretient une relation très complice avec son père. Plutôt qu’à l’université, c’est à un joli mariage, avec un bon parti, que Pookie la destine. Et, de fait, tandis qu’Emily entre à Barnard, Sarah épouse le fils de voisins anglais qui ont pour principal atout d’être les propriétaires d’une belle demeure. Leur union, élevée au rang de légende familiale, se déroule lors de l’Easter Parade, la parade de printemps, qui promet un avenir radieux à leur fougueuse jeunesse. Pourtant, c’est bien à une traversée des apparences que nous invite Richard Yates au travers du regard d’Emily : la maison se révélera bien vétuste, le père idolâtré un coureur plutôt lâche, le mari idéal un époux raciste, alcoolique et violent. Quant à Emily, incapable de trouver sa place dans la société d’après guerre, entre volonté d’émancipation et reproduction des codes établis, elle cherchera toute sa vie à atteindre le bonheur et parviendra, à quelque reprises, à le toucher du doigt. Sans jamais réussir à s’en emparer durablement : ses relations avec quatre ou cinq hommes qui scandent cette chronique douce-amère offrent des portraits peu reluisants de la gent masculine, mais tellement humains… Autant de vies mensongères et d’espoirs déchus, décrits dans un style incisif où affleure une ironie mordante."
Le 4ème de couv' est très bon, je trouve, pour décrire cet excellent roman sur les faux-semblants des middle classes américaines du milieu du XXème siècle. Quoiqu'ils en disent et pensent, les américains restent des êtes humains, avec leurs faiblesses, leurs lâchetés, leurs trahisons et, peut-être plus qu'ailleurs, leur propension à céder à la fois à l'idée qu'ils se font de comment ils doivent vivre et à leurs désirs immédiats. Le mélange en fait des vies sordides, vides et son aucun sens. C'est toute la force de ce roman de l'illustrer sans esbrouffe et effets pyrotechniques. J'aime ces romans américains qui ne se voilent pas la face sur leur pays et ses habitants pleins d'illusions.
Merci Natza du conseil, je pense que je vais essayer de dénicher un recueil de nouvelles de Yates, Onze histoires de solitude.

Quelqu'un a lu Brautigan ? C'est un grand pote de Yates, dans la même mouvance.

Maintenant, un petit western incroyable du grand James Lee Burke, bientôt chroniqué ici, pour toi.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Aoû 2013 12:45 
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Une réplique de Madeleine, un personnage de la pièce de théâtre intitulée Saga des habitants du Val de Moldavie de Marion Aubert, j'ai entendu cette réplique lue à la radio et je trouve que ça répond à merveille à la question qu'on peut facilement se poser:
"Pourquoi voulons nous des enfants ?"


Madeleine a écrit:
Je vais avoir bientôt des enfants pour ne pas laisser mon mari tout seul lorsque je m’en vais. Pour avoir de l’emprise sur toi. Pour m’en servir lors de nos disputes. Pour te faire du chantage. Pour pouvoir les prendre en otage. A témoin. Pour qu’on ait quelque chose de vivant à se balancer. Pour avoir des moyens de pression sur toi. Pour que tu me verses une pension. Pour que tu sois triste lorsqu’ils vont mourir. Périr de mes mains. Pour que tu sois inconsolable. Pour que tu me reprennes dans tes bras. Que tu m’étrangles. Que je puisse me dégager puis porter plainte contre toi. Je te fais des enfants parce que je t’aime tellement mon amour. Pour qu’ils trinquent. Pour qu’ils meurent dans un terrible accident. Pour que nous soyons plus unis encore. Pour qu’on surmonte ensemble cette fatale épreuve. Pour qu’ils se suicident et puis qu’on pleure. Je te fais des enfants pour qu’on ait peur pour eux sans cesse. Pour qu’on n’ait plus le temps d’avoir peur pour nous. Pour qu’ils fassent les frais de notre amour. Pour qu’ils soient moins beaux. Pour que tu me préfères. Pour jouer dans le petit bassin. Pour acheter des petites choses d’enfants. Des petites choses miniatures. Des hochets. Des chaussons. Des petits tricots. Des compotes. Des petits pots. De la bouillie. Nous aimons la layette. Nous voulons des enfants pour leur raconter des histoires. Pour leur faire peur. Pour les épouvanter. Pour avoir des spectateurs en plus. Nous voulons des enfants pour nos vieux jours. Pour ne pas mourir tous seuls comme des cons. Nous voulons des enfants pour ne pas mourir. Nous espérons que nous n’engendrerons pas des trisomiques. Nous voulons des enfants normaux de préférence. Si c’est des trisomiques on ne s’en occupera pas. On s’en occupera mal. Nous n’en voulons pas. Nous voulons des enfants pour avoir l’air heureux comme tout le monde. Pour avoir des cadeaux à la maternité. Pour avoir des excuses. Pour pouvoir râler. Nous ne baptiserons pas nos enfants. Ils n’iront pas au Paradis. Ils erreront comme des âmes damnées. Nous les condamnons d’avance. Nous voulons des enfants car nous sommes des parents merveilleux. Nous mettons de l’argent de côté pour la poussette. Nous voulons des enfants parce que nous avons de grandes espérances. Parce que nous sommes heureux d’être au monde.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Aoû 2013 13:53 
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Quel discours de haineux.

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Quelle remarque d'ignorant.

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Merci du retour L'Richos !

En nouvelles de Yates, j'ai préféré Menteurs amoureux à 11 histoires de solitudes. Sans argument.
Brautigan je valide. Tu peux lire La pêche à la truite en Amérique.

Sinon, Graham, Le Chant du bourreau je le lis en ce moment même (enfin, entre autres choses depuis 3 mois vu le pavé) et c'est VRAIMENT très bien.

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Je suis pas loin de la fin (genre page 1000)
Mais oui, l'enchainement me tente bien, merci du tuyau.

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J'ai rencontré ce week-end Jean-Philippe Jaworksi, de passage à Rennes pour une séance de dédicace à l'occasion de la sortie de son nouveau bouquin "Même pas mort", que j'ai commencé (ça part bien)

Un petit topo (connaît pas l'auteur du billet, mais je souscris)

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râââââhhh <3

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L'Richos a écrit:
râââââhhh <3


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C'était un truc dégueulasse que tu as posté ? (peu pas visionner l'image, là)

Bon, sinon, je manquais de moëlle pour vous faire quelques retours sur mes lectures de l'été, mais là, je ne résiste plus, d'autant qu'il y a une petite surprise (une grosse pour moi, en fait). Allez.

La reine des pommes, de Chester Himes ; polar noir et burlesque dans Harlem ; <3 <3 ; 281p
Un classique du noir, savoureux, drôle et grinçant où l'on suit les déboires d'une vraie pomme naïve et faisant tous les mauvais choix au milieu de truands et petites frappes profitant de sa crédulité. Vraiment marrant.

L'usine à lapins, de Larry Brown ; polar noir au fin fond du Mississipi ; <3 <3 ( <3 ) ; 480p
Un roman dense et touffu qui part dans direction à travers trois histoires au même endroit, à peu près, mais de personnes que rien ne relie, mais qui, bien sûr, retombe sur ses deux pattes, nous dressant les deux (grandes) oreilles dressées de plaisir (au contraire du sexe d'un des héros, désespérément flasque) grâce à l'immense talent de Larry Brown. Ce bouquin frôle le chef-d'oeuvre. Ce qui me freine : si j'ai absolument adoré, ce bouquin ne plaiera pas à tout le monde, même aux lecteurs chevronnés. Question de goûts, mais ceux qui tentent leur chance et aime ce style vont vraiment s'éclater !

Kahawa, de Donald Westlake ; roman d'aventure de série B très drôle et au souffle long entre Kenya et Ouganda ; <3 <3 ; 622p (trad. de JP Manchette)
Un excellent roman d'aventure au coeur de l'Afrique d'Amin Dada, dictateur sanguinaire d'Ouganda magnifiquement tourné en dérision par Westlake. Si les personnages n'ont pas une profondeur psychologique ahurissante, il y a un sacré souffle dans cette aventure où d'anciens ou actuels mercenaires américains vont aider quelques commerçants et notables du coin à monter le coup du siècle : voler le train de café que l'Ouganda doit livrer à un Brésil en pleine pénurie. Aventure, donc, espionnage, ethnologie... Westlake brasse large pour notre plus grand plaisir.

Texas forever, de James Lee Burke ; western historique entre Louisiane et Texas au moment décisif de la guerre entre les USA et le Mexique ; <3 <3 ( <3 ) ; 237p
C'est une édition d'un vieux roman de Burke qui n'a pas encore imaginé Robichaux, mais qui sait déjà nous immerger dans l'environnement du sud des Etats Unis naissants. Deux détenus d'une terrible prison de Louisiane s'enfuient en tuant un des gardes-chiourme et doivent échapper à la vengence très personnelle des autres gardes (des sortes de freaks cajuns bien crades). Leur fuite les emmène jusqu'au coeur du Texas où les troupes US tentent tant bien que mal à résister aux hordes mexicaines, dont les membres sont velus, le regard torve, inhumains et coiffés d'un sombrero, comme il se doit, puisqu'on se place du point de vue très subjectif des cow-boys américains. C'est violent, sombre et magnifique. On aurait juste aimé que ça dure plus longtemps.

Boulevard, de Bill Gutentag ; du rêve à la très dure réalité de la vie sur Hollywood Boulevard ; <3 <3 ; 336p
Hollywood fait rêver tout jeune qui veut fuir son bled morbide du Nord ou du Centre des Etats-Unis où on le vénère et où il dépasse tout le monde en charisme. Des hordes de belles nanas ou de beaux mecs très jeunes débarquent à la gare d'Hollywood avec des rêves de gloire et de strass plein la tête. Mais inexorablement, ils se retrouvent brutalisés, isolés et coincés par la multitude de macs qui n'attendent que leur arrivée pour augmenter la présence de chair fraîche sur les trottoirs à donner en pâture aux encore plus nombreux clients du sexe, qu'il soit hétéro ou homo. On suit quelques uns de ces destins au moment ou une série de meurtres fait plonger leur univers dans une noirceur encore plus profonde. C'est très réaliste, noir et dur, jamais voyeur, mais franchement très bon.

L'homme qui savait la langue des serpents, d'Andres Krivirak ; conte au réalisme magique dans une Estonie fantasmée à l'époque des chevaliers teutoniques ; <3 <3 ; 421p
Bon, c'est presque de la fantasy philosophico-historique. C'est très bien écrit, même si je trouve un peu facile de tirer à boulet rouge sur le retour à la nature et le ruralisme. IKrivirak a raison, et il en fait une excellente allégorie ici, mais bon, c'est un poil caricatural. Mais la lecture vaut le coup quand même rien que pour le plaisir du dépaysement. Merci à ceux qui l'ont conseillé ici !

Kane 1/3, de Karl Edward Wagner ; fantasy bourrine qui se veut raffinée ; <3 ( <3 ) ; 752 p.
On a affaire ici à une fantasy de type Conan, franchement bien foutue et pas manichéenne pour deux sous (mais alors franchement pas !). Kane est très ancien, a vécu beaucoup de vies et parvient à s'imposer comme indispensable aux monarques décadents des nombreux état en guerre de son monde. Son but : acquérir un maximum de pouvoir et de gloire personnel. Sans limite. Et sans aucune morale. Quitte à menacer l'humanité des pires affres divins ou extra-terrestres. C'est space, bien fait donc, mais ça reste de la littérature de divertissement. Sans plus, et c'est déjà pas mal. Mais vais-je investir dans les deux autres tomes ?

(Et attention, voici la surprise...)
1Q84 livre 2, d'Haruki Murakami; rélisme magique subtil, à la Murakami, mais chiant, cette fois ; [Marc Lévy] ; 495p
Hé oui ! Mon premier [Marc Lévy] sur ce forum est pour un Murakami. Qui l'eût cru ? Moi qui adore tout ce que j'avais pu lire de lui jusqu'ici, plaçant même des livres comme Chroniques de l'oiseau à ressort ou Kafka sur le rivage très haut dans mon panthéon personnel, hé bien là, j'ai craqué au bout de 200 page d'1Q84 livre 2. Suite chiantissime, lourdingue et vaine (jusqu'à la page 200, tout du moins) d'1Q84 livre 1, donc, qui lui était long, certes, mais très réussi et suffisamment intrigant pour avoir envie de se plonger dans la suite. C'est le premier livre depuis plus de 2 ans que j'arrête avant la fin et, comme par hasard, c'est un best-seller planétaire ! Il va falloir que je m'en tienne à ma ligne de conduite : les grands succès littéraires ne sont pas pour moi ! (sauf exception, quand même) Que ceux qui l'ont lu et aimé, ou pas, s'expriment !

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Inscription: 26 Mai 2013 20:39
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étonnant, je me rend compte que je n'avais jamais dans ce sujet ! cette anomalie est révolue !
Le dernier livre que j'ai lu était "La fille de la tombe d'a coté" qu'en pensez vous ?

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l'élève aurait-il dépassé le mètre ?


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