Hastings a écrit:
Si tu as l'article ça m'intéresse.

Je suis agréablement surpris que le monde médiatique se réveille enfin sur le sujet. J'entends encore mes anciens patrons dans le 15e arrondissement de Paris il y a 15 ans me dire qu'ils étaient obligés de mettre leurs enfants dans le privé car les établissements publics de l'arrondissement n'étaient pas assez bons... En vrai c'était évidemment juste pour s'assurer qu'ils restent entre privilégiés.
De la même manière je serais bien curieux de savoir quel était le dernier ministre de l'éducation nationale dont les enfants étaient dans le public, et quelle serait par exemple la proportion de députés dont les enfants sont dans le public. Je serais bien surpris qu'on soit à plus de 20%.
Pour aller au delà, il y a parfois un « réflexe » sur le privé. J’ai connu récemment le cas d’une excellente école publique, sociologie « large » mais avec une prédominance de CSP+, toute petite école de centre ville avec une équipe enseignante dynamique, bref un exemple rare, mais pourtant, des parents d’une gamine, pour la primaire sont passés dans le privé « parce que c’est mieux ».
L’école privée d’à côté, Je la connais bien, les classes sont surchargées, très nombreuses, il y a des enseignants qui ne retiennent même pas le nom de tous leurs élèves et le niveau de surveillance lors des voyages scolaires est défaillant. Mais comme les gens se sont mis en tête « que c’était mieux »…
J’ai une collègue qui, quand elle a eu sa licence, pour financer son master d’histoire médiévale, s’était mis en tête de donner des cours dans le privé. A son entretien pour être remplaçante, quand ils ont vu qu’elle mettait « anglais » en compétences, ils ont insisté pour qu’elle remplace en anglais. Ça laisse songeur sur le niveau attendu…