tite-live a écrit:
Chouette, un nouveau débat.
D'abord, Landry, tu cites un article de 2012, donc ça date un peu.
Ensuite et surtout, pour la GPA, le "commerce de ventres" doit effectivement être interdit. Cela pose à mon sens deux questions plus complexes :
- que fait-on du cas d'un enfant né d'une GPA à l'étranger ? Lui nier toute existence, toute filiation, tout droit ou toute protection est au moins aussi inhumain.
- que fait-on du cas suivant : un couple gay qui a un désir d'enfant et qui sait que l'adoption va être un parcours du combattant en parle à une copine célibataire, à leur soeur, comme vous voulez. Celle-ci leur propose de porter leur enfant conçu par un don de sperme (voire même, dans le cas de la copine, conçu naturellement). Cela se faisant naturellement et gracieusement, comme dans le cas du don d'un rein par exemple.
Pour moi, dans le 1er cas le vide juridique est aussi monstrueux que de "louer" une mère porteuse. Dans le 2e cas, cela ne m'évoque en rien une "saloperie" et je ne vois pas du tout en quoi cela devrait être interdit.
1) En cas d'un GPA à l'étranger, qui est donc interdite en France, en bien, comme la France ne reconnait pas ,de filiation légale par GPA (que l'on soit pour ou contre, c'est la loi jusqu'à présent), et bien, on retire l'enfant et on le met à l'adoption. Comme cet enfant n'a en France aucun lien légal avec les personnes parti à l'étranger pour contourner la loi. Avec le nombre de personnes en franque ayant l’agrément pour une adoption, trouver une famille ne posera pas de problèmes. car bien sur il faut trouver une solution pour l'enfant provoqué par des gens qui ne respectent pas la loi.
En France, l'achat et la consommation de cannabis est interdite; et bien si vous revenez d'un pays où la réglementation n'est pas la même, et bien vous êtes sanctionné.
Pour la GPA, les personnes parties à l'étranger doivent aussi être sanctionné vu qu'ils ne respectent pas la loi, et il faut réparer leur connerie et plaçant du coup l'enfant dans une famille ayant l'agrément. Par contre, ils ne faut en aucun moment leur confier la responsabilité de l'enfant.
2) Une femme qui porte un enfant est la mère, si elle décide de l'abandonner à la naissance (ce qui est un droit), l'enfant doit-être placé à l'adoption. Ton cas de figure est une tentative de contourner la loi. Et ça ose toujours la question de savoir, si avoir un enfant est un droit (droit de posséder un enfant) ou si c'est une responsabilité à ASSUMER. Pour moi c'est clair, toute forme de marchandisation de l'humain m'est insupportable.
Je vais faire bondir certains mais peu importe, en ce qui concerne la PMA, c'est une avancée pour lutter contre la stérilité de certains couples et pour moi elle doit être QU'une aide médicale et certainement pas, un choix pour convenance personnelle.
Je suis de gauche et je l'ai toujours été, mais aujourd’hui cela ne veut plus rien dire quand je vois qu'une idéologie dominante à gauche défend ce qui il y a de pire dans la marchandisation, la marchandisation du corps, et du corps de femmes pauvres en particuliers. "L'Humain d'abord" ne veut plus dire grand chose pour cette gauche là. Les premiers combats féministes étaient justement de recherche l'égalité dans la différence. Ma femme a écrit son mémoire sur "les féminismes en France au XX", et les premiers combats féministes étaient de faire l'égalité dans la différence entre les hommes et les femmes, de faire reconnaître le rôle fondamentale de la maternité dans la société, une société encore aujourd'hui exclusivement dominé par les valeurs masculines. Elle a étudiée sous l'angle de l'allaitement, car l'allaitement est très important dans le développement du futur individus (santé mais pas que).
Etre pour la GPA, c'est aussi considéré que certains individus non pas le droit de facto à l'allaitement entre autre et que leur santé ainsi que leur développement futur est moins importants que le droit à posséder un enfant.
Tite live, je ne sais pas si tu as des enfants, mais qu'en tu deviens parent, certaines certitudes que tu pouvais avoir te font changer d'avis.