Tiens, j'ai aussi Mauss dans la bibliothèque depuis peu.
Pour ma part, pas d'achat récent considérant les dépenses du mois dernier.
je me suis envoyé les vol. 5 et 6 de Preacher.


Je dois me dédire. J'ai, il me semble, remis en cause la qualité du trait de Dillon : un peu trop grossier et bâclé. Je crois maintenant que le travail de Dillon est remarquable. Ça manque de finesse, mais je trouve les expressions des personnages excellentes. D'ailleurs, j'étais moins dedans avec son remplacement temporaire en début de vol.6.
En somme, je m'inscrits contre ce commentaire, qui dans un premier temps avait recueilli mes faveurs.
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En revanche, côté dessin, il n'est guère épaulé. Je n'ai jamais compris pourquoi Steve Dillon était à ce point estimé dans le milieu (c'était déjà lui qui illustrait Ennis sur "Constantine" et "Punisher"). Combien de fois ai-je pu lire d'éloges faramineuses sur ce laborieux dessinateur. Je me permets de le critiquer car je dessine depuis l'age des biberons et je prends toujours beaucoup de temps pour scruter les dessins de chaque album que j'ai dans les mains. Entre les personnages désincarnés ayant tous la même tête, tous la même expression, les scènes d'action horriblement statiques et les décors réduits à 2 lignes tremblantes, je ne vois pas ce que l'on peut admirer chez ce dessinateur. Prenons le "Saint des tueurs" par exemple : D'un personnage tragique et terrifiant, il en fait un pantin risible. On est très loin de "La Mangouste" de "XIII" ! Il suffit de comparer son travail avec celui de Carlos Ezquerra (qui le remplace brièvement dans le tome 4) pour en être convaincu. Heureusement que les couvertures de Glenn Fabry (par ailleurs un insupportable mégalo qui note lui-même ses dessins) permettent à notre inconscient de substituer ses personnages à ceux totalement creux de Dillon.
Quand je pense à ce qu'aurait pu être "Preacher" s'il avait été dessiné par Clayton Crain (dessinateur pour Ennis sur "Ghost Rider"), je touche au fantasme absolu !
je laisse la série de côté pour mieux la déguster d'autant qu'un nouveau méchant apparait dans le vol.7.
Je reste dans le haut de gamme, j'ai débuté Transmetropolitan.
Rien à redire : dès la première planche, t'es dedans et tu sais que tu adules et c'est pas Willemot qui me contredirait.
