le retour de le Natza a écrit:
La discussion dépasse un peu du cadre de -convaincre-, ou de -ce qui est étayé scientifiquement-.
Il me semble que ce n'est pas obligatoire de se faire vacciner. Je ne vois pas alors pourquoi on ferait des procès d'intention à ceux qui ne le font pas.
Je n'ai aucun souci à entendre que quelqu'un a envie de se faire vacciner, tout comme je ne suis pas choqué qu'on en ait pas envie, quand bien même c'est avant tout pour marquer sa désapprobation de la gestion gouvernementale de l'épidémie.
Si ça n'est pas obligatoire, c'est qu'il y a des bonnes raisons de le faire, comme de s'y refuser.
Je trouve pour le moins étonnant que dans un contexte de restrictions de libertés publiques, il existe des gens pour qui il serait important de rogner sur les quelques-unes que le gouvernement a maintenues.
Si ce n'est pas obligatoire, c'est justement parce que si ce l'était, il y aurait encore plus de désapprobation, de complotisme, d'accusation de dictature sanitaire, et que du coup, ça se ressentira dans les urnes. Là, on fait semblant de laisser le choix (mais nul doute que tout est tout de même fait pour qu'il y ait le moins de personnes possibles qui y échappent : les passeports sanitaires par exemple, etc.) S'il n'y a pas assez d'adhésions, un vaccin est inutile, on le sait bien. Alors, non, ce n'est pas obligatoire, mais ce n'est sûrement pas pour les raisons que tu avances. D'ailleurs, beaucoup d'autres vaccins le sont bien, eux.
Le problème est de toute façon dans la compréhension de ce qu'est le vaccin. Les gens ont du mal à comprendre qu'il s'agit d'une stratégie de protection collective. Ils pensent que c'est que pour les protéger, et se disent donc qu'ils n'en ont pas besoin (car pas vraiment à risque, car ça tue pas tant que ça et surtout pas eux, etc). Il y a eu des cours de biologie qui ont été séchés.
Et tu as beau être le plus pédagogue possible pour leur expliquer, ils sont tellement convaincus du biais qu'ils se sont eux-même créé que c'est peine perdue. Il ne devrait pas y avoir débat là-dessus, et on nous reproche de ne pas l'accepter. Il n'y a pas débat car il n'y a aucun argument contre (la preuve), c'est très simple.