troma a écrit:
Les différentes races existent a travers les yeux des gens, de par leurs impacts sur la société.
Ah là oui, on est d'accord mais il s'agit alors d'une existence subjective et non objective. D'une idée reçue selon Moi, d'une vue de l'esprit.
Et évidemment que tout le monde n'est pas pareil. Mais ça n'a rien à voir avec ce concept de race ; tous les noirs ne sont pas pareils comme tous les blancs ne le sont pas non plus ; les différences sont culturelles, pas biologiques.
Un enfant noir africain mais elevé toute sa vie par des lapons sera, sauf la couleur de peau, comme n'importe quel lapon.
D'ailleurs, on trouve des trucs intéressant sur Wikipédia. je sais bien qu'on va me dire que bon, Wikipédia, c'est pas sûr ect, mais quand même :
Wikiquelqu'un a écrit:
La notion de race humaine est une tentative d'application aux humains du concept de race, qui définit des sous-groupes dans une espèce animale[1]. Certains ont longtemps cru pouvoir définir des races humaines par la couleur de la peau ou l'origine géographique supposée (races blanche, noire, jaune…). L'état actuel des connaissances en génétique et en anthropologie physique[2] a permis d'invalider ce concept et établit qu'il n'y a pas de sous-groupes dans l'espèce humaine.
Même si récemment la génétique moderne a montré l’existence, au sein de l’humanité, de sept « groupes d’ascendance » aux contours flous sans différences biologiques nettes et sans aucune hiérarchie, ce ne sont cependant pas des « races » au sens ancien du terme, qui associe à la couleur de peau des comportements, des qualités et des défauts, des forces et des faiblesses qui seraient héréditaires et radicalement différentes d’une communauté à l’autre. Même si l'humanité n’est pas pour autant totalement homogène, elle n’est pas divisée en races fondamentalement distinctes comme on le prétendait jadis[3].
Et encore :
Citation:
La grande variabilité des traits physiques pose un problème : il est impossible de définir des races cloisonnées, où les traits seraient strictement propres à un groupe donné. En effet, la grande majorité des caractères physiques sont quantitatifs. Ainsi, définir une race en se fondant sur la pigmentation de la peau est délicat, car toutes les nuances existent au sein de l’espèce humaine, et même à l'intérieur de groupes donnés (...)
Aussi bien la biologie que les approches des « sciences humaines » anthropologiques, études comparatives des civilisations, ethnologiques, que les analyses politiques et sociologiques, ont eu à abandonner la notion.
D'une part l’avancée des travaux en génétique a forcé à abandonner la notion, après avoir établi que les différences entre les humains sont individuelles et non de race (ou groupe). En effet les individus sont tous différents et les caractères qui produisent ces différences se retrouvent dans toutes les populations.
Comme le dit le généticien André Langaney (1992) :
« Au début des recherches en génétique, les scientifiques, qui avaient en tête des classifications raciales héritées du siècle dernier, pensaient qu’ils allaient retrouver des gènes des Jaunes, des Noirs, des Blancs… Eh bien, pas du tout, on ne les a pas trouvés. Dans tous les systèmes génétiques humains connus, les répertoires de gènes sont les mêmes.[19] »(...)
Claude Lévi-Strauss analyse les mécanismes de la constitution de l’idéologie raciste, en termes de différenciations de races :
« Le péché originel de l’anthropologie consiste dans la confusion entre la notion purement biologique de race (à supposer que [...] cette notion puisse prétendre à l’objectivité, ce que la génétique moderne conteste) et les productions sociologiques et psychologiques des cultures humaines. »
Levi-Strauss affirme que si les groupes humains se distinguent, et pour autant qu’ils sont à distinguer, c'est uniquement en termes de culture. En effet, c'est uniquement par la culture que les groupes humains ou sociétés se départagent et se différencient ; pas selon la nature que serait la nature biologique.
C’est-à-dire que s’il y a bien lieu de maintenir les distinctions, le phénomène n'est en aucun cas naturel. Il ne relève pas de l’étude de la biologie, mais de l’anthropologie au sens large. Le racisme consiste précisément dans le contraire, soit à faire d’un phénomène culturel, un phénomène prétendument physique, naturel et biologique.
En effet, il explique dans Race et Histoire (...) que la très grande diversité culturelle, correspondant à des modes de vie extraordinairement diversifiés, n’est en rien imputable à la biologie : elle se développe parallèlement à la diversité biologique.
Bref, en résumé, rien ne valide la thèse des races ; les différences biologiques sont individuelles et non liées à des caractères de groupe.
STB, tu confonds tout, comme souvent, et plus précisément tu mélanges la "race" au sens biologique, et ce qu'on pourrait appeler le "type", notion floue et empirique, qui n'implique aucune idée de hiérarchie, de pureté ou d'attribution de qualités et défauts, comme c'est le cas lorsqu'on parle de "race".
La seule "race" humaine qui ait existé se déroulait autour du monde entier justement... on l'appelait "The Race"...