bigdudu a écrit:
Oh non, pas l'ouvrier de l'usine d'à côté !
Le clavier en arrière-plan (sans doute un ouvrier pour la pause et se distraire du travail à la chaîne, ou bien un musicien se servant d'outils afin d'étoffer son art,) vu la coupe de cheveux et le clavier électronique je dirais photo années 60 surtout 70..
La présence d'outils, scies musicales:
Fortement inspiré du Constructivisme , dérivant plus ou moins voire moins ou plus du Bauhaus , je n'y connait trop rien, je parlerait sur un musicien (99% sur) allemand (85% sûr) de la mouvance KrautRock, qui découle naturellement des influences Bauhaus et Constructivisme, dont on peut voire une (pourtant crédible car de vrais musiciens -Sig Sig Spoutnik peut être, groupe français plus estimé hors de ses frontières françaises ) parodie dans P.R.OF.S. lors de la sortie soirée entre collègues et ami-(es)..
Par exemple.
Dans la musique avec des objets courants, outils rappelant le labeur de l'ouvrier, de l'artisan.
L'instrument fait un son , un parti pris qui enfantera la "House" music et l'Indus" (à la 9 " nails ou Prodigy pour la populace.)
Perso la House OK, l'Indus trop violent pour mes petites oreilles.
Les claviériste à la pointe, à cette époque et anglo-saxons WASP US ou Anglais étaient dans la frime et la démesure avec des montages de montagnes de Moogs , Fairlights etc..des instruments dont 12 personnes savaient se servir dans le monde en 1970.
Au milieu des années 70, Emerson, Lake & Palmer , entre alcool qui a pas du endormir le batteur et scène mal structurée, qui a dû les engloutir tellement le poids du matériel électronique, couplée à l'énergie dynamique du batteur faisant a fait s'effondrer la scène (il y a pas des mètres non plus sous l'estrade).
Comme le 20 novembre 1973 à Roanoke, Virginie , USA ou le cauchemar logistique du câblage d'un Moog complet , le Modular Moogs, dont chaque élément propose ce qui n'est qu'un bouton actuellement, et qu'il fallait câbler (une bonne douzaine d'entrées/sorties au bas mot pour des éléments par dizaines...imaginez un ordinateur de 1940...et ces circuits logiques et un smart qui affiche 4 GO de RAM de nos jours...En plus, un pauvre Hammond B-1 (orgue tres classique en soul, mais avec une caisse de résonance Leslie à pales rotatives, un moteur d'hélicoptère léger en gros...) , Le H-1 et la Leslie , détruits les soirs et réparés la nuit, plus une batterie de 2,5 tonnes avaient fait s'effondrer la scène , avant concert apparemment, et heureusement, ce 20 novembre 1973 à Roanoke , Virginie, qui est peut-être le seul événement exceptionnel , à voir.
Leur claviériste tenait pas tous les soirs debout tout seul , mais était le seul à comprendre où il fallait mettre ce câble sur 500 dans une des milliers d'entrées /sorties possible pour obtenir le son désiré. Grand comme une petite maison ces instruments coûtaient ,à l'époque m, le prix d'un manoir.
1 simple élément Moog coûtait, à lui seul 10 000fr le clavier et 30000 le boitier à câbles , avec les petits boutons devant. Un peu moins chez Korg...En 1980, epoque ou des copains pouvaient se payer un 45t/m pour passer en FM...Alors en avoir une poignée plus un Rhodes, un Hammond et Farfisa...c'était pas pour toutes les bourses...
D'où un intérêt à détourner des objets-outils, ce qui me ramène au pragmatisme allemand, par qui un claviériste s'exprimera via le KrautRock.
Désormais tout ça est gratuit sur ordi ou smartphone..Le grain n'est pas le même et si on regarde bien la pochette de Radioktivitat de Kraftverk on peut voir un petit logo qui signale un tube de montage d'amplificateur de type A, chauffant plus mais idéal , en particulier pour ce disque à source numérique enregistrée en analogique.
Un tube, monté en amplification de Classe A donnera l'éclat nécessaire à une écoute plaisante pour le synthé des années 70.Sauf chez CBS, Sony (co-inventeur du CD surtout sa partie électronique encodage /décodage Analogique/Numérique et Numérique /Électronique, Phillips se chargeant alors sans doute du Transport , la mécanique d'entraînement, acquise avec ses Micro-K7) qui avait le U-Matic et la console Saturne ( pas la Sega....une multipiste) permettait, fin des années 70 une qualité déjà quasi numérique via le système A EDITER APRES RECHERCHES....Certaines ré-éditions prestigieuses circa 1980 de Sony Colombia , CBS, Legacy etc... des années 60 pouvaient , si on prend la peine de lire le pavé que personne lit jamais, annoncer un re-mastering via un procédé qui de mémoire s'appelait Disc-O-Matic, ainsi que les enregistrements de la fin des années 70 ainsi que dès les 1er CD (Miles DAVIS ou SANTANA en bénéficiaient, car prestigieux).Avant le CD , les vinyles possédaient donc une qualité numérique, dite ADD, ça qui les distinguaient du simple transfert AAD.
Avec un Disc-O-Matic en filoutant on sortait un DDD.C'était histoire de sortir un truc intéressant dont tout le monde s'en fout...
Disc-O-Matic, de mémoire, avec le Sony U-Matic , ancêtre du magnétoscope mais capable d'enregistrer en PCM et donc en binaire faisait qu'une source numérique était en fait déjà diffusé dès les années 70, sur format analogique, K7, Vinyle etc...Si vous avez des vieux vinyles Sony CBS Colombia Legacy etc..autour 1980 et des CD antiques , vérifiez donc..
Petit Édit donc après recherches auprès de S.H. , le 1er magnétoscope Sony U-Matic de 1970 pouvait, dans sa version évoluée au milieu des années 70, et allié à un boitier PCM-F1 Sony, avoir un son numérique... encore fallait-il le savoir et le fait d'en parler maintenant écarquille, alors à l'époque... avec un PCM 1530 ou 1630 Sony on pouvait graver. , de plus ,, utiliser les résolutions des trames vidéos horizontales pour caser des 0 et des 1, et , en stéréo et à raison de 3 par canal donc 6 et de la résolution en PAL 50Hz différente du NTSC poussé à 60Hz, on obtenait 44100 en PAL ou en NTSC...j'entends d'ici et le SECAM? oui c'est du PAL en noir et blanc et du NTSC en moins bien défini, en gros il semblerait que ce système pas si mauvais faisait rire des 2 côtés du Pacifique...,
Je cite:
"Le taux d'échantillonnage exact de 44,1 kHz a été hérité d'une méthode de conversion de l'audio numérique en un signal vidéo analogique. pour le stockage sur bande vidéo U-matic ... L'appareil qui transforme un signal audio analogique en audio PCM, qui à son tour est transformé en un signal vidéo analogique s'appelle un adaptateur PCM.Cette technologie pourrait stocker six échantillons (trois échantillons par stéréo canal) sur une seule ligne horizontale. Un signal vidéo NTSC standard a 245 lignes utilisables par trame et 59,94 trames/s, ce qui équivaut à 44 056 échantillons/s/canal stéréo. De même, PAL a 294 lignes et 50 trames, ce qui donne 44 100 échantillons/s/canal stéréo."
Si cela ne choquait pas les convertisseurs A/N N/A de l'époque, il faudra , au Hz près, rex échantillon et un PCM sur ordinateur de nos jours.
Le 1er magnetoscope, soit le standard CD, des 0 et des 1 très nombreux par secondes sur bande magnétique c'était un DAT avant l'heure...ou le DAT un U-Matic miniaturisé...
Certains avaient un lecteur numérique avant même la sortie du CD en 1983.En 1981, c'était déjà possible.
Ces méthodes ont donc dû êtres utilisées en mastering chez Sony.
Le Moog était hors de prix et un cauchemars logistique , aucune indication d'entrées/sorties à connecter.
Il fallait être électronicien
Pour en revenir au claviers allemands: :
Les allemands, plus pragmatiques, jamais loin du constructivisme dans la mouvance KrautRock (Can, Kraftwerk, sont très bons mais aussi Neu!, Tangerine Dream, et encore d'autres dont il semble que l'on doive d
éplorer la perte...).
Ah y est je l'ai...En effet très connu dans le style.
Kraut alors.
Édit: oui .On la reconnait bien .Elle a dû en avaler des petits papiers...