Simply the Best a écrit:
Avez-vous lu ce que STB a réellement écrit?
C'est le chef d'établissement qui déciderait de la partie variable du salaire du prof. comme peut le faire un chef d'entreprise envers son commercial.
Donc je ne vois pas où est le problème sauf de dire que les chefs d'établissement sont corrompus.
Effectivement, ça fait beaucoup de pouvoir pour le chef d'établissement, qui n'a absolument pas les compétences requises pour noter d'un point de vue pédagogique l'ensemble de ses professeurs dans toutes les matières.
A moins que ce dernier ne maîtrise réellement tous les concepts, paradigmes, sans parler de l'epistémologie de l'ensemble des champs disciplinaires concernés, auquel cas notre homme ne se ferait certainement pas chier à être chef d'établissement.
Par exemple, je vois mal un chef d'établissement ayant suivi un cursus de maths venir faire la leçon à un prof d'histoire-géo sur le couple dialectique d'immanence et de transcendance spatiales ou encore la politique agricole des Lagides sous les Ptolémées.
Et puis ce système, fondamentalement inique dans son essence, laisserait libre cours aux connivences malsaines. En gros, le mec ou la nana qui se prend de bec avec son dirlo peut avoir du souci à se faire.
Comme souvent, STB, tu proposes des solutions simplistes à des problèmes fort complexes.
En revanche, une idée serait de débuter les carrières avec des salaires très élevés et d'en finir avec la promotion à l'ancienneté. Ainsi, les "vieux" qui décideraient de ne pas remettre leurs méthodes ou enseignement en cause ou tout simplement de s'interroger sur leurs pratiques (on pourrait demander aux profs de rédiger un "mémoire professionnel" tous les 4-5 ans sur le modèle de celui élaboré à l'IUFM) verraient leur rétribution décroître.