Diogene a écrit:
je dramatise rien, j'invente rien, je fais pas de prospective
pour ça, lisez donc le Bilal & Cauvin, je relaye simplement.
D'ailleurs, la transition du modèle français vers un public moins polisson et plus policé n'est pas une idée nouvelle. Les textes de lois relatifs à "sécurité et football" existent depuis longtemps. Je signale simplement une application plus zélée de ces textes qui sous l'objectif annoncé de virer les nazillons des stades va aboutir finalement à éradiquer l'ensemble du mouvement ultra.
D'ailleurs, les débats ultra-médiatisés du mois passé à la suite des "incidents" du PSG ont contribué à entretenir l'amalgame. Les auto-proclamés spécialistes n'ont rien dénoué de la complexité des supp': un hooligan, un ultra, un indép', un supporter, ce n'est pas dorcément la même chose, ça peut même être plusieurs de ces choses à la fois.
Mais bon, c'est tellement plus de jetter le bébé avec l'eau du bain.
Nicolas Hourcade a été le seul à tenir un discours éclairé et éclairant, qui de fait, passe très mal à la télé.
> La description faite des ultras est sans doute fine et appropriée.
Cela étant, elle ne justifie rien..
Les ultras n'ont aucun droit de plus que les autres spectateurs (et d'ailleurs, ils ne doivent pas en avoir pour le bien du club).
Si un jour on donne plus de pouvoirs aux supporters, il faudrait alors le donner à tous les abonnés par exemple.
Cette théorie est certes un peu particulière puisque seul les actionnaires devraient avoir le pouvoir d'influencer les décisions des dirigeants mais un club de football étant une "entreprise particulière", on peut penser que sans "supporter client" celle-ci ne peut exister.
Dans tous les cas, les supporters ne peuvent et doivent pas se limiter aux ultras qui ne sont qu'une frange des supporters.
Et pour revenir au sujet initial, je ne vois pas d'opposition entre groupe ultras et maintien de l'ordre et de la sécurité...