Arthur a écrit:
+ 1
Je doute que Mercier et Maës terminent dans l'équipe type. Et pourtant...
Sans oublier les vaincus de l'histoire, morts au combat, qui auraient pu être des internationaux incontestables (Eugène Lesomptier, par exemple, qui a quasiment été international avant la création du SMC, mais bon, le système des sélections était alors un peu trop complexe pour être détaillé succinctement ; Toussaint "la foudre", auteur de quelques matchs seulement avec l'équipe première à 20 ans à peine, mais qui était incontestablement un futur joueur d'exception...)
Après, c'est le jeu des classements de ce type, mais les assertions péremptoires ne sont jamais un gage d'absolu. Comme le souligne Landry, il y a un pas entre l'histoire et la mémoire (l'une étant rationnelle et l'autre passionnelle, et c'est bien la raison pour laquelle il faut se méfier des injonctions du devoir de mémoire pour lui préférer le devoir d'histoire).
Comme beaucoup, j'ai été subjugué à l'époque, par le classe de Mostovoï, mais que restera-t-il de ce joueur pour les contemporains du bicentenaire, qui ne l'auront pas vu jouer et qui seront inévitablement influencés par leur propre ressenti. Quelle place lui accorderont les auteurs du futur, chargés de faire le tri dans l'immense masse des sources écrites et vidéos dont ils disposeront ?