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2 connards qui parlent de ce qu'ils ne connaissent pas. L'entreprenariat, 1 qui est fonctionnaire et l'autre rond de cuir ds une banque. C'est a pisser de rire alors quand ils s'essaient sur le reste.... ils ne peuvent etre credible
La tirade pirouette sur l obesite suppose de Seb est a gerber

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Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».

Ah ? Donc elle rend le discours plus acceptable/supportable ?

(Putain mais pourquoi j'interviens, alors que j'ai envie de dire mille fois plus et qu'ici c'est soit tu ponds un pavé argumenté soit tu fermes ta gueule...)

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"Life's a bitch and then you meet one."

Salut Marie ! Voilà, je n'ai pas envie d'en dire plus ce soir et ça c'est l'essentiel.

Bon, en gros, c'est l'histoire d'un mec qui prône le respect et le partage, tout-en ayant des idées à droite toute, attaquant de surcroît un forumeur sur son physique.

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UL!

Bon je vais juste répondre la dessus. Juste pour donner 2/3 pistes sur le pourquoi :

Pour la construction, les entreprises demande de l'expérience dans les offres d'emploi (5/10 ans). ex ici : http://www.emploi.batiportail.com/
On remarque régulièrement des personnes sortant d'une formation initiale ou continue qui éprouvent des difficultés à trouver un emploi pour cette raison.
Je mets en œuvre des clauses d'insertion sur des chantiers de construction. En gros, on oblige les entreprises à prendre des personnes du quartier qu'elles réhabilitent. C'est parfois difficile à faire admettre aux entrepreneurs, même avec des personnes formées ("oui, mais il a pas d'expérience... il ne sera pas autonome").
Sinon, les entrepreneurs parlent souvent de pénurie mais n'ont pas les moyens de recruter. C'est le cas notamment de TPE qui n'ont pas de visibilité sur leur carnet de commande à 3 mois (j'ai des exemple de couvreurs dans ce cas...).
Quelques métiers attirent plus les jeunes que d'autres : peintre ou plombier/chauffagiste plutôt que les travaux publics ou le gros œuvre (maçon, coffreurs...).
Il y a aussi des pratiques qui incitent peu les jeunes à travailler dans le secteur de la construction : des personnes reconnues travailleur handicapé à 40 balais (trouble muscolo-squeletiques fréquents), des difficultés d'intégration du personnel...

On éprouve aussi des difficultés à trouver dans l'industrie, des soudeurs, des chaudronnier, etc. parce qu'il y a un manque de vocation sur ces métiers. Outre la pénibilité du travail, c'est lié à la fermeture d'un nombre important d'usines ("pourquoi j'irai travailler dans un secteur en crise? dans 10 ans, je fais quoi?").

Pour la restauration, en effet, on manque de personnel... Mais travail pénible, rémunération naze et convention collective de merde attirent souvent peu les demandeurs d'emploi. On remarque un turn over important sur ces métiers : ce n'est pas un hasard.

L'apprentissage est souvent évoquée pour répondre à ces pénuries dans ces différents métiers, mais les employeurs (notamment TPE) rechignent à prendre des apprentis. La raison principale est la suivante: pas envie de leur apprendre le métier pendant 2 ans pour voir le jeune partir dans une autre entreprise où les conditions salariales sont meilleures... D'autres entreprises invoquent aussi le manque de motivation des jeunes (problème récurent de savoir être au travail).

Faut arrêter de jouer les pleureuses les mecs parce que vous êtes les premiers à attaquer sur le physique ... Sebmalherbe en tête.

Donc je trouve pathétique que vous veniez allumer Graham sur ce terrain alors qu'il n'a pas fait un 1% des saloperies que Sebmalherbe a fait sur le forum...

L'humour c'est dans les 2 sens ... quoique chez les bien pensants ça ne l'est pas ... la preuve

Moui, alors, pour avoir été sous ce statut pendant 4 ans et ce dans trois entreprises différentes (certes, pas dans le bâtiment où les conditions sont surement plus difficiles que dans un bureau, mais tout de même), la partie "apprendre le métier" par l'entreprise me fait sourire. Ca m'a surtout fait gagner en expérience, en pratique, mais pas tant que ça en formation (pas plus qu'un junior en tout cas). Par contre, j'étais juste de la main d'oeuvre à coût très réduit, je faisais le même travail que le reste de l'équipe. Certes, j'avais des périodes de cours, mais ils étaient très gagnants tout de même.

Alors cet argument...

Petite histoire d'ailleurs, je suis d'ailleurs en guerre avec mon dernier employeur qui, non content de ne payer que 78% du minimum conventionnel et sans charge, m'ont attribué la classe minimal d'"agent administratif" (la description étant en gros "trier les documents administratifs, recevoir le courrier, y répondre", quand tu prépares un bac +5 et que tu fais le même boulot que tes collègues, ça fait un peu mal au cul). Le pire, c'est que quand j'ai ouvert ma gueule, on a voulu me calmer. Et aujourd'hui, mon poste a été remplacé par 2 apprentis, qui sont payés au minimum conventionnel que je réclamais et pour lequel je me suis fait insulter.

Heureusement que Garcimor est là pour élever le niveau et apporter des éléments à la réflexion...

@STB :

Bien-pensant, adjectif. Féminin bien-pensante. Pluriel bien-pensants. Très conformiste aux idées conservatrices.
Il me semble plutôt que les bien-pensants sont ceux qui comme toi jugent ce système inégalitaire très convenable et ne veulent pas de révolution.

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"Life's a bitch and then you meet one."

Bien au contraire, je souhaite une révolution en profondeur dans plein de domaines qui ne fonctionnent pas à commencer par l'éducation nationale par exemple ...

Mais comme par hasard nos syndicats si progressites comme chacun le sait refusent tout changement...
Voilà entre autre un exemple de bien pensants qui font la décadence de la France depuis 30 ans.

J'aime beaucoup le "par exemple".

Déjà, on ne parlait pas de stagiaire mais d'apprentissage, ce n'est pas vraiment pareil (et je pense que le statut d'un stagiaire est en fait pire).

Après, je n'ai pas critiqué ce statut, au contraire, j'en suis son premier défenseur. C'est grâce à celui-ci que j'ai pu continuer mes études, que ce soit au niveau financier (étant strictement autonome) mais aussi au niveau motivation (car effectivement, lier l'apprentissage à la pratique c'est toujours mieux). C'est grâce à celui-ci que j'ai aujourd'hui acquéri un minimum de savoir-faire et aussi de savoir-être bien utiles dans le monde de l'entreprise.

Je n'ai vraiment eu cette impression de me faire exploiter que lors de cette dernière année avec l'histoire que je racontais, parce qu'on m'a vraiment parlé comme une merde, que mon travail n'était pas spécialement reconnu (malgré mon statut d'apprenti, j'étais l'un de ceux qui avaient le plus d'expérience en entreprise dans l'équipe) et qu'ils ont corrigé leurs erreurs avec mes successeurs tout en continuant à me dire que j'ai tort. C'est tout.

Ce que j'en disais pour répondre à Garcimor, c'est qu'à mon sens, un apprenti peut apporter plus de bonnes choses que de contraintes à un patron, y compris si celui-ci le quitte à la fin de son apprentissage. Le problème étant assez générationnel d'ailleurs, entre l'image du "jeune jamais motivé" qu'ont les plus anciens, on retrouve ça partout. Le fameux "Ah ! De mon temps...". Et ça, ça reste surtout des préjugés qui ont la vie dure.

Edit : Oui, je sais, je suis hors-sujet.

Huisgonde. Je répétais juste ce que des chefs d'entreprise me disent "en général".
Bien sûr que l'apprentissage est une très bonne chose (même si des employeurs abusent parfois du système).
J'essaie juste d'expliquer avec ce que je connais pourquoi il est difficile de développer l'apprentissage en France et d'expliquer pourquoi on a des métiers "en tension" depuis des années.

Oui, oui, j'avais bien compris