Molko a écrit:
Que le gars ait été beaucoup, moyen, pas du tout blessé ne devrait pas compter à décharge dans l’évaluation de ce qui s’est passé. Commotion ou pas, on voit quand même qu’il suffit de passer sous la bâche pour arriver sur le terrain, ce que fait le type, on voit aussi de nombreux projectiles balancés, ce qui fait douter de la sécurité des joueurs, une équipe de sécu qui ne fait pas le taf et pire, qui exfiltre le gars vers la tribune avec l’aide d’un autre supporter lui aussi passé sous la bâche.
Le sujet ça devrait être ça, pas de savoir si Rodez a menti.
Ouais, enfin on peut noter l'effet d'aubaine de Rodez qui a pu voir ici une manière "facile" d'obtenir son maintien.
Si c'est une bagarre entre joueur, qui peut être plus violente encore, il y a des cartons, il peut y avoir un protocole commotion aussi, mais le match n'est pas arrêté pour autant.
Je suis néanmoins d'accord avec toi que le sujet reste la violence du gars. Même pas qu'il suffise de passer sous la bâche mais que certains se donnent ce droit de pénétrer sur la pelouse. J'sais pas, ça ne devrait pas arriver à l'esprit de quiconque. Faut des sanctions exemplaires pour ces types là (plutôt que de foutre des IDS parfois arbitraires à cause d'un stadier trop zélé par exemple), faut que ce soit complètement dissuasif.
Molko a écrit:
Enfin, vu la pénurie de médecins, la bonne nouvelle reste que la France compte d’un coup beaucoup de spécialistes en neurochir capables de diagnostiquer l’absence de commotion à distance (tout en étant infoutus de faire la différence entre un protocole, une suspicion et un diag).
C'est exactement le discours que je tenais vendredi soir, mais on me répétait à l'envi que "ça se voyait bien qu'il n'y avait rien", bon. Moi j'avais plutôt le discours qu'on ne voit pas tout sur l'image, qu'il a pu mal retomber, que le type pouvait avoir un truc dans la main...
Après, force est de constater que la commotion n'a pas vraiment été constatée selon les certificats, et que Rodez a profité de la situation, niveau fair-play, on a vu mieux (oui, je sais, les enjeux, etc...)