Notes OF :
Le SM Caen a vécu une nouvelle soirée noire en Ligue 2, sa sixième défaite de rang en championnat face à un Guingamp pourtant pas mordant (0-1). Voici les notes des joueurs caennais.
MANDREA (5 sur 10). Il s’est retrouvé deux fois face à Luvambo sur la première demi-heure, mais le Guingampais n’a pas cadré (20’, 28’). Tranquille par ailleurs, le portier caennais s’est montré vigilant, avant d’être surpris par Labeau dans la foulée de l’énorme erreur de Moussounda (0-1, 44’). Après le repos, une fois son équipe menée, il a affiché une vraie volonté de relancer sans cesse rapidement pour donner du rythme. Cela n’a pas suffi et la période qui sépare le gardien normand d’un succès avec le SM Caen continue de s’étirer…
SY (5). Il avait du jus et l’envie d’aller vers l’avant en première période, à l’image de cette belle percée en rentrant dans l’axe (24’). Le latéral droit a su faire parler sa vitesse et son aisance technique par moments, mais a aussi parfois manqué de vigilance pour sécuriser son côté. Plus discret avec le ballon en deuxième période, il a toutefois maintenu une vraie application jusqu’au bout de la rencontre.
MOUSSOUNDA (2). Très peu en vue, pas vraiment saignant et peu inspiré dans la relance, il avait traversé la première période sans se distinguer, jusqu’à cette 44e minute où il coûté l’ouverture du score à son équipe. Pour sa deuxième titularisation, le Congolais arrivé le 2 janvier s’est malheureusement fait remarquer par tout le stade en se faisant chiper le ballon à 20 mètres de son but au moment de relancer le jeu, la faute à un manque de vivacité face à Labeau, buteur quelques secondes plus tard (0-1, 44’). Réconforté par certains de ses partenaires, il a tenté de relever la tête après le repos mais a encore été surpris sur un contrôle par Luvambo (62’). Une première à vite oublier devant le public caennais.
Gaucho dans le bon ton :
TRAORE (5). L’Ornais, peu mis à contribution par une ligne offensive guingampaise timide, s’est montré un poil plus serein qu’à Ajaccio. Il ne dégage toutefois pas encore la même sérénité que la saison passée.
LECOEUCHE (6). Depuis un certain temps, ses mots et ses actes répondent parfaitement à l’urgence de la situation au SM Caen, une denrée rare à Malherbe par les temps qui courent. Comme à Ajaccio, le latéral gauche a été exemplaire dans l’investissement, très tranchant dans les duels et dominateur dans son couloir défensif. Il y a ajouté un très bel allant offensif, grâce notamment à une vraie complicité avec Najim. Sur un très bon une-deux long avec l’ailier caennais, il a été l’auteur de plusieurs percées jusque dans la surface adverse, qui ont fait monter le son à d’Ornano. Sur l’une d’elles, il a adressé une frappe puissante, repoussée par Basilio (38’). Il est reparti sur le même rythme après la pause, en étant l’un des Caennais les plus en vue par ses centres et ses débordements. Coupable d’une faute dans sa surface, qui aurait sans doute mérité un penalty pour Guingamp (75’), il a vécu une dernière demi-heure un peu moins enjouée.
GAUCHO (6). Suspendu à Ajaccio, il a retrouvé ce rôle qui lui va comme un gant, celui de récupérateur capable de gagner une majorité de duels et de relancer proprement. L’une des rares satisfactions de la saison caennaise a de nouveau été dans le bon ton, sans fioriture, avec une agressivité bien exploitée. Auteur d’un bon enchaînement achevé par une frappe cadrée (18’), il n’a pas baissé d’intensité après le repos, présent sur de nombreux points chauds pour continuer à gratter des ballons.
LEBRETON (4). Alors qu’un départ vers Saint-Etienne est évoqué, le natif d’Avranches s’est démené pour gagner ses duels dans l’entrejeu en première période. Mais son impact dans le jeu est resté très limité. Remplacé par RAJOT (80’), peu en vue.
BRAHIMI (4). Sa technicité n’aura jamais vraiment pesé et servi son équipe, malgré sa volonté de constituer un relais entre les lignes pour amorcer certains mouvements offensifs.
LE BIHAN (5). Titularisé en Ligue 2 pour la première fois depuis le 16 décembre à Dunkerque (3-1), après sa bonne mi-temps à Ajaccio, il a vite été trouvé entre les lignes par ses partenaires. Installé en soutien de Mendy, l’attaquant de 34 ans Une passe dangereuse en retrait qui a mis Moussounda en difficulté (20’). Un très bon centre déposé sur la tête de Mendy (32’). Remplacé par GOMIS (68’).
NAJIM (6). Le SM Caen a cruellement besoin à l’heure actuelle de joueurs remplis de bonnes intentions et pas frileux de les exprimer vers l’avant. Pour sa deuxième titularisation de rang, après une passe décisive à Ajaccio, Ilyes Najim est l’élément offensif qui lui a longtemps apporté cela face à Guingamp. D’entrée, sa percée sur vingt-cinq mètres et son service parfait pour Mendy ont permis à l’avant-centre de se créer une belle opportunité et offert l’occasion au kop normand de donner de la voix. Appliqué sur le plan défensif, l’ailier a multiplié les prises de risque, souvent bonnes. Pas loin de trouver la faille, il a vu sa frappe s’envoler (13’) puis a trop tergiversé dans la surface (70’). Remplacé par KYEREMEH (73’), passé tout près de reprendre le centre à terre de Mendy peu de temps après son entrée en jeu (77’).
MENDY (5). En première période, il s’est créé deux belles occasions qu’il a plutôt bien négociées. Mais sa frappe puissante a été repoussée par Basilio (5’) et sa tête smashée est passée juste au-dessus (32’). Dominateur dans les duels aériens durant la majorité de la rencontre, l’avant-centre a été plus discret par la suite, seulement en vue sur ce centre rasant qui a failli trouver Kyeremeh (77’).
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
|