De retour de d'Ornano, je tiens encore une bonne demi molle.
Notes OF :
MANDREA (6 sur 10). Dans un sourire, l’international algérien avait avoué, jeudi en conférence de presse, qu’il lui arrivait de reprendre les chants du Malherbe Normandy Kop durant une rencontre. Au cours d’une première mi-temps où il n’a eu qu’un arrêt à réaliser (41’), il a pu pousser la chansonnette sans craindre d’être pris en flagrant délit. Il réalise deux nouveaux arrêts dans le dernier quart d’heure. Après deux journées relativement paisible, sa cage reste inviolée.
HENRY (6). L’ancien Sochalien avait démontré sa qualité de centre, à Troyes, face au Paris FC. C’est encore dans ce registre qu’il s’est d’abord distingué face à Pau, avec une ouverture bien sentie pour Brahimi (7’). Il a encore fait preuve d’un important volume de courses.
NTIM (5). Le Ghanéen a été mis à l’épreuve dans les duels et a globalement répondu présent. On l’a senti extrêmement concentré et en confiance aux côtés de l’expérimenté Thomas.
THOMAS (5). Comme à Troyes une semaine plus tôt, le capitaine caennais a livré une prestation sans fausse note. Il est parvenu à contenir l’imposant George sans réelle difficulté.
ABDI (7). Le Tunisien est redescendu d’un cran par rapport au match face au Paris FC, mais cela s’est davantage vu sur la feuille de match que sur la pelouse. Rempli de bonnes intentions offensives, comme toujours, il a passé la majeure partie de son temps dans le camp adverse. En tentant constamment de donner du rythme, notamment via des touches rapides. Sur l’une d’elles, il a trouvé Mendy qui, en se retournant, a provoqué le penalty caennais (45’). Sa première association avec Autret, embellie de quelques combinaisons bien senties, est porteuse de belles promesses. D’une subtile remise, il aurait pu être passeur décisif pour Mendy après le repos.
DAUBIN (7). Il marque peu, mais quand il marque, il ne fait pas semblant. Deux semaines après un chef-d’œuvre face à Quevilly-Rouen en amical (40 m parcourus avec le ballon, suivi d’un lob gagnant de 40 m), le milieu de terrain a de nouveau régalé face à son ancien club. Sa frappe, déclenchée de l’extérieur de la surface, a nettoyé la lucarne d’un Kamara un poil trop avancé (38’). Son deuxième but en 119 matches de Ligue 2, son premier avec Malherbe. S’il a été moins en vue que Traoré à la récupération, il a, lui aussi, abattu du travail. Et a provoqué une deuxième expulsion – celle de Kanté -, en deux journées (58’). Ce qui ne gâche rien. Remplacé par COEFF (66’).
TRAORÉ (7). Deux titularisations consécutives : avec Malherbe, ça ne lui était plus arrivé depuis janvier 2022. Vu ce qu’il a montré ce samedi, il n’y a aucune raison que l’expression « jamais deux sans trois » ne se vérifie pas une nouvelle fois. Ses stats à la mi-temps (8 duels gagnés, 96 % de passes réussies) en disent long sur son influence dans l’entrejeu. Revenu « plus mature » de son prêt au Standard de Liège, l’Ornais a semblé aimanter le ballon, a pressé haut et à bon escient, joué avec assurance et en avançant, preuve d’une confiance accrue. Malherbe espère toujours se renforcer à ce poste, mais Traoré offre une option qui tient très bien la route.
COURT (7). Le jeu caennais a longtemps penché à droite, son côté, et ses six centres déjà réalisés à la pause sont venus en témoigner. Sa technique en mouvement a encore fait des étincelles. En première mi-temps, deux de ses tentatives ont bien failli faire mouche (22’ et 43’). Encore du travail très bien fait, que ce soit offensivement ou défensivement. Remplacé par KYEREMEH (85’)
BRAHIMI (7). Premier à créer l’étincelle dans un angle fermé (7’), le gaucher a réalisé une prestation XXL, faite de mouvements incessants, de transmissions soyeuses, de grigris bien sentis. Le danger est très souvent venu de lui. Son costume de meneur de jeu lui va comme un gant.
AUTRET (6). Il a signé son retour à d’Ornano d’une passe décisive, à destination de Daubin (38’). La première d’une longue série, espère son entraîneur, ravi de pouvoir une nouvelle fois travailler avec lui. Aligné à gauche, l’ancien Auxerrois avait faim de ballons et n’a pas hésité à dézoner pour remplir son estomac. Sa justesse technique fera un bien fou à Malherbe, tout comme l’association qu’il espère former sur la durée avec Ali Abdi. Remplacé par VANDERMERSCH (66’).
MENDY (6). D’Ornano, où il avait inscrit 13 buts la saison dernière, est son jardin. L’attaquant caennais a soigné ses retrouvailles avec ce stade en marquant sur un penalty qu’il a lui-même obtenu (45’). Avec son imposant gabarit, dos au but, à la manière d’un intérieur au basket, il a poussé Kouassi à la faute. Vrai poison pour l’arrière-garde paloise, il aurait pu s’offrir un doublé sur un délicieux service d’Abdi, mais a manqué le cadre (73’). Remplacé par GOMIS (78’) qui est devenu, à 17 ans et 4 jours, le quatrième plus jeune joueur à disputer une rencontre professionnelle avec le Stade Malherbe (derrière Mbaye Niang, Norman Bassette et Jonathan Téhoué.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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