Notes OF :
RIOU (5). Comme face à Pau, il a joué un rôle crucial à plusieurs reprises, quand sa défense a été prise en défaut dans son dos. Lancés en profondeur face au but, Ravet (13’) et Diallo (20’) ont buté sur un Riou explosif au moment de jaillir dans sa surface. Le portier caennais n’a en revanche pas bougé sur la frappe puissante et victorieuse de Pickel au ras du sol, sur laquelle une forêt de joueurs l’a gênée (1-0, 49’). Il est ensuite assez malheureux sur la reprise à bout portant de Ravet (2-1, 74’), puis impuissant sur le troisième but (3-1, 79’).
VANDERMERSCH (5). Il a signé une première mi-temps très complète, avec et sans le ballon. Sa complicité avec Court a permis de créer quelques bons décalages (9’et 26’), à l’image de ce centre en première intention vers Mendy. Solide sur l’homme, vigilant dans son dos, le Nordiste a été plus en retrait après le repos.
TRAORE (4). Il s’est plutôt montré serein avec le ballon, dans la lignée de sa première face à Pau. Mais avec Jonathan Rivierez, il a eu des difficultés à bien gérer la profondeur, avant que deux Grenoblois se retrouvent étrangement seuls dans la surface sur le deuxième but adverse (74’).
RIVIEREZ (4). Pour son retour à la compétition, il a récupéré le brassard et donné de la voix. Il n’est pas impliqué directement sur les buts, mais la défense centrale caennaise a manqué de promptitude par moments.
ARMOUGOM (4). De retour de blessure, le Réunionnais a parfois eu du mal à apprécier les trajectoires et gérer la profondeur en première période. Les meilleurs mouvements grenoblois sont venus de son côté, où Gioacchini a lui aussi connu quelques difficultés à verrouiller le couloir. Bien mieux après la pause, le latéral a montré bien plus d’allant, percutant à de nombreuses reprises et délivrant un centre décisif, à l’origine du but d’Hountondji (70’).
ONIANGUE (4). Peu en vue avec le ballon, au sein d’un collectif où Court et Jeannot étaient en charge de l’animation, le Congolais a peiné à avoir de l’impact dans le pressing. Remplacé par LEPENANT (65’), qui a, comme son équipe, subi les vagues grenobloises sur la dernière demi-heure.
DEMINGUET (4). Un match assez neutre, sans trop de prises de risques pour le Lexovien. Dans l’entrejeu, le SM Caen s’est fait davantage transpercer en deuxième période.
COURT (5). Sur les 45 premières minutes, il a retrouvé quelques bonnes inspirations dont il a le secret, en particulier vers Vandermersch. Le gaucher s’est souvent rendu disponible et n’a pas perdu beaucoup de ballons, hormis une transmission hasardeuse qui aurait pu coûter cher (34’). Bien plus discret après le repos et remplacé par ZADY SERY (65’), qui est resté en retrait.
JEANNOT (5). Dès l’entame, il a montré toute son aisance technique et sa capacité à fluidifier le jeu de son équipe. L’ancien Dijonnais s’est trop vite éteint, étant bien plus discret après le repos. Préservé et remplacé par HOUNTONDJI (56’), très remuant dès son entrée en jeu. On a vite senti que le danger pouvait venir de lui, et l’attaquant a permis au Stade Malherbe de revenir dans la partie en inscrivant son premier but chez les professionnels, sur une frappe puissante du gauche dans la surface (1-1, 70’).
GIOACCHINI (3). Aligné sur l’aile gauche, l’Italo-Américain est resté 90 minutes sur le terrain pour un rendement beaucoup trop limité. Replacé dans l’axe à l’heure de jeu, il ne s’est pas montré plus à son avantage, ne se mettant pas en évidence sur le plan offensif, alors qu’il avait eu quelques oublis défensifs en première période.
MENDY (3). Il a manqué d’un peu de flair et de malice sur deux bons centres de Vandermersch (26’) et Armougom (38’), ainsi que sur des ouvertures en profondeur de Jeannot où il a démarré trop tôt. Buteur de la tête face à Pau (1-1), il a buté sur Salles dans le même exercice, en piquant sa tête à bout portant (52’). À l’arrivée, cela donne une copie décevante pour un avant-centre. Remplacé par BEKA BEKA (79’).
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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