Notes OF :
Le Stade Malherbe de Caen s’est incliné devant son public face à une équipe de Marseille en pleine crise. Réduits à dix pendant 40 minutes, les hommes de Fabien Mercadal ont dû céder sur un but de Sanson. Fajr a été l’homme fort des Normands tandis que Tchokounté a déjoué. Retrouvez les notes du SM Caen.
SAMBA (5/10) : mine de rien, à part constater les dégâts sur le but de Sanson, il n’a pas eu à beaucoup s’employer face à un OM loin d’être au niveau de son lustre passé.
GUILBERT (4) : son expulsion pour un 2e carton jaune, après un premier plutôt idiot, finit de plomber son équipe (51’). Dommage : il avait été plutôt dans le ton avant, plus présent que d’habitude dans ses montées, pas mal réglé dans son association avec Bammou côté droit.
BAYSSE (5) : à l’arrache, sans la note artistique, il a sauvé des coups dans la surface, même s’il n’est pas irréprochable sur l’action du but.
DJIKU (5) : relativement solide au poste, même s’il a été coupable d’une erreur qui a failli permettre à Thauvin d’inscrire le deuxième but en fin de match.
ARMOUGOM (5) : le Réunionnais reste plus convaincant avec le ballon que sans. Son entame a été compliquée, il a commis pas mal d’imprécisions, mais il a quand même su proposer quelques séquences et centres intéressants. Abandonné face à Sanson sur le but.
BAMMOU (4) : travailleur, quasi irréprochable défensivement. Mais cela suffit-il pour juger le match d’un joueur offensif censé aider l’équipe à faire la différence ? Dans ce domaine, il a été très neutre. Remplacé par JOSEPH (78’), qu’on n’a pas eu l’occasion ni le temps de voir à l’œuvre.
DIOMANDÉ (5) : plus utile que face à Lille, l’Ivoirien a mis l’impact attendu et s’est appliqué dans les transmissions en première période. Mais il n’arrive pas à couper Ocampos sur l’action du but, et à dix contre onze, il a davantage souffert. Suppléé par SANKOH (86’).
FAJR (6) : le capitaine a été celui qui a relevé le niveau technique d’un onze qui en manquait singulièrement et était bâti pour le combat. C’est par lui que l’étincelle s’est créé parfois. Ses coups de pied arrêtés ont été des poisons pour la défense marseillaise, et auraient mérité d’être mieux exploités. En infériorité numérique, il a logiquement moins pesé. Mais il reste le meilleur joueur de Caen.
NINGA (4) : le Tchadien a retrouvé des jambes et eu le mérite de faire le match avec Sarr. Mais à l’arrivée, il n’a pas fait de véritables différences et encore manqué de justesse terminale.
TCHOKOUNTÉ (3) : son association avec Crivelli avait été vue une seule fois auparavant, c’était à Nantes fin août. Elle était trop frustre pour servir dans le jeu. Cela s’est vérifié et c’est tout sauf une surprise. L’ancien du Paris FC, titularisé en soutien axial de Crivelli par défaut (c’est Deminguet qui aurait débuté s’il n’avait pas été grippé), a affiché un niveau technique une nouvelle fois rédhibitoire à ce niveau.
Certes, il était là aussi pour une mission précise : il devait peser dans les duels, il devait provoquer quelques situations de deuxièmes ballons et aider à défendre… Dans ces domaines, il a lutté. Mais c’est trop juste globalement. Il symbolise à son corps défendant les limites de cette équipe caennaise en manque de talent. Remplacé par GRADIT à la 54e minute, entré pour colmater les brèches.
CRIVELLI (3) : trop nerveux, il a failli se faire expulser au bout de six minutes. Il ne compte ni ses efforts défensifs, ni ses courses. Mais ça ne suffit pas pour aider son équipe à marquer des buts. Dans la surface, il a trop manqué d’à-propos ou de vitesse d’exécution (69’, 74’).
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