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En juin, quelques jours après la mise en œuvre de l’obligation de présenter un passe sanitaire, nous attaquions le dispositif utilisé en raison des nombreuses données personnelles présentes. Nous estimions ainsi que le code en deux dimensions présent sur les passes et qui est scanné à l’entrée de divers lieux banalise un contrôle d’identité permanent et inutile. Nous attaquions également le fait que le passe sanitaire – que ce soit le format français utilisé avant le 25 juin ou le format européen utilisé depuis – permet à n’importe quelle personne scannant les codes en deux dimensions de consulter les données de santé (en plus du nom, prénoms, date de naissance) des personnes détentrices des documents : date, lieu et type de test RT-PCR, résultat du dépistage ; nom et fabricant du vaccin, nombre de doses reçues et nombres de doses nécessaires, date de la dernière injection. Comme l’a relevé un groupe de chercheur·euses, dont NextINpact résumait l’analyse, ces données sont particulièrement bavardes, et permettent par exemple de déterminer si une personne est immunodéprimée.
Voilà les données visibles, selon
La Quadrature du net. Personnellement je n'appelle pas ça des "données sensibles" à part effectivement pour les personnes immunodéprimées, tu parles d'une donnée commercialisable.
Enfin, comme le dit Huisgonde, il n'y a pas de demande de géolocalisation, donc ça m'étonnerait que ce soit traçable. Mais je suis peut-être un gros naïf.