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Notes OF :
MANDREA (6 sur 10). Il a vécu une soirée très tranquille. Hormis un dégagement des poings pour éloigner le danger et un duel gagné face à Everson (80’), le portier caennais a été un observateur privilégié de la belle copie de ses partenaires. Il enchaîne un quatrième clean-sheet et pour cette raison, ses dix-neuf homologues de Ligue 2 peuvent être envieux de lui.
HENRY (8). Avec son énergie, sa vitesse et sa technique en mouvement, il force son adversaire direct à défendre le plus clair de son temps. Court a eu beau l’abandonner très vite sur blessure (17’), l’animation du couloir droit ne s’en est pas ressentie. Ses renversements de jeu ont surtout fait très mal à Ajaccio (24’), à l’image de cette transversale de soixante mètres en première intention vers Kyeremeh, à l’origine de l’ouverture du score (1-0, 36’). Sa prestation a encore été pleine. Son mois d’août est quant à lui une très belle promesse. Auteur d’un coup franc déposé sur la tête de Mendy (62’), il a encore été à l’origine du troisième but caennais en lançant parfaitement Kyeremeh (63’). Une nouvelle prestation de haut vol. Son mois d’août est quant à lui une très belle promesse.
NTIM (6). Quand la confiance vous gagne, elle rejaillit dans tout ce que vous faites sur le terrain. Après une saison 2022-2023 en dents de scie, Emmanuel Ntim en est le parfait exemple cet été. Le Ghanéen a encore rassuré, colmaté des brèches, s’est montré incisif sur certains points chauds aux abords de la surface. Jusque-là, il s’impose comme le remplaçant naturel d’Ibrahim Cissé.
THOMAS (6). Le capitaine caennais a fait dans la sobriété, en gagnant ses duels sans être vraiment mis en danger.
ABDI (6). Très incisif d’entrée, le Tunisien a vite fait du camp adverse son terrain de jeu pour la soirée. Il est arrivé très souvent lancé comme une fusée dans son couloir, où la justesse d’Autret et de Kyeremeh dans la passe lui ont profité (24’, 28’). Déjà auteur de deux buts cette saison, il n’est en revanche pas parvenu à être décisif.
DAUBIN (6). Avec le ballon, il n’a pas réalisé sa meilleure prestation du début de saison. Sans, il a affiché son volume et sa générosité habituels, en coupant de nombreuses lignes de passe pour permettre au bloc caennais de récupérer le ballon assez haut.
TRAORÉ (7). Il s’est excusé après coup dès sa première passe, pour avoir offert un ballon dangereux vers l’arrière aux Ajacciens (2’). Cela n’a pas douché son enthousiasme ni altéré sa justesse en ce début de saison. En jouant simple, en interceptant aussi de nombreux ballons, dont un précieux sur une contre-attaque adverse (13’), l’Ornais a livré une prestation dans le même ton que ses précédentes. Remplacé par COEFF (67’).
COURT (non noté). Peu en vue dans le premier quart d’heure, le gaucher a très vite laissé sa place et a semblé accuser le coup en raison d’une alerte à la cuisse droite. Remplacé par KYEREMEH (18’, note : 7), qui a parfaitement saisi sa chance après avoir dû se contenter de miettes sur les trois premiers matches. L’ailier a multiplié les bons décalages et a vite constitué une menace pour Ajaccio. Il a ensuite pris la lumière sur l’ouverture du score et le troisième but, en offrant deux ballons parfaits et pleins d’opportunisme à Mendy (1-0, 36’puis 3-0, 63’). Seul le deuxième comptera comme une passe décisive, mais cela n’enlève rien à la belle copie rendue
BRAHIMI (6). Dès le premier quart d’heure, on l’a vu aux quatre coins du terrain, à multiplier les appels et les combinaisons en une ou deux touches de balle avec ses partenaires. Dans ce registre, il aura été un relais précieux pour les latéraux et les ailiers. Une fois n’est pas coutume, il a peu trouvé Mendy, mais les autres s’en sont chargés pour lui. Auteur d’un rush puis d’une frappe sur le poteau (48’), il attend toujours d’ouvrir son compteur statistique cette saison. Cela traduit mal son influence majeure sur le jeu du SM Caen. Remplacé par LEBRETON (84’).
AUTRET (8). Depuis le début de l’été, c’est peut-être le match où d’Ornano s’est le mieux rappelé à quel point ce joueur avait du talent dans les pieds et une vraie science de la passe. Dans la transmission du ballon, Mathias Autret en aura fait voir de toutes les couleurs à Ajaccio. Ali Abdi s’en est régalé, lancé à de multiples reprises et toujours dans le bon timing dans son couloir. Alexandre Mendy en a aussi profité, sur ce caviar qui lui a permis d’inscrire le deuxième but (2-0, 44’). Un match de haut vol, également dans la gestion des temps forts et des temps faibles avec le ballon. Comme son entraîneur l’avait laissé entendre, le milieu de terrain monte en puissance.
MENDY (8). Auteur d’une remise magnifique pour lancer Brahimi (15’), il est monté en puissance au fil de la soirée et a encore pris la lumière. Peut-être un peu trop aux yeux de ses dirigeants, décidés à le conserver et qui espèrent ne pas vivre une dernière semaine de mercato trop agitée le concernant. Après une tête hors cadre sur un centre de Kyeremeh (35’), il a vu Avinel faire le travail à sa place sur l’ouverture du score, le défenseur ajaccien reprenant le ballon juste devant lui (1-0, 36’). Mais l’avant-centre qu’il est ne pouvait pas se contenter de cela. Alors Mendy y est allé de son doublé. D’abord dans son style si caractéristique, en protégeant parfaitement son ballon dos à son adversaire direct, avant d’ajuster Michel (2-0, 44’). Ensuite sur une tête bien sentie aux six mètres (3-0, 63’). Le voilà déjà à cinq buts en quatre matches, reparti sur des bases élevées, décidé à porter le Stade Malherbe cette saison. Remplacé par GOMIS (84’), deuxième apparition en Ligue 2 à 17 ans, excusez du peu.
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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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