ronnie bird a écrit:
Le grand dépeçage de la Gauche historique va pouvoir commencer au profit des magouilles providentielles de "gauchards" sur le retour. Une unité de façade qui devrait s'atomiser dès les postes conquis par chacun entrainant bientôt les luttes intestines visant l'éviction du leader maximo. Une nouvelle nuit de cristal à prévoir?
Je regardais les projections en siège faite par l'institut Harris. Évidemment, c'est pas à une vache près, mais ce qui est drôle c'est qu'avec cette coalition électorale, toutes les composantes de la Nupes se retrouverait à un poil près avec le même nombre de députés qu'actuellement, EELV, PS et PCF. La seule qui y gagnerait ce serait LFI de Mélenchon qui multiplierait le nombre de ses députés par 5. Ils se sont taillés la par du lion et les autres seraient en bon droit d'avoir quelques douleurs anales.
Les gauchistes me répondront que c'est normal car Mélenchon a progressé à la présidentielle entre 2017 et 2022. Il a progressé, en passant de 20% à 22%, il n'a donc pas multiplié son score par 5. Mais surtout, il a progressé grâce à la faiblesse des autres candidats. Il faut se souvenir qu'il a longtemps été autour de 10% dans les sondages avant de décoller à la faveur du vote utile, qui déjà lui avait bénéficié en 2017. En fait, il y a bien peu d'électeurs pour Mélenchon, comme on le voit dans les autres scrutins pour lesquels il ne profite pas du vote utile. Il faut quand même ne pas oublier que la France Insoumise, dans un vote à la proportionnelle, a fait 6% en 2019 aux Européennes, comme le PS, EELV faisant le double. Il faut croire que les socialistes et les "écologistes" aiment se la faire mettre profond. Le succès de Mélenchon, c'est bien sûr la faiblesse idéologique du PS, mais surtout la lâcheté de ses dirigeants, ou leur opportunisme, comme on voudra.
Comme tu dis, la suite s'annonce délectable.