Le retour de Djiku a fait du bien au SM Caen après 15 jours d’absence. Ce dernier a été très solide face à Amiens et a permis aux siens de s’imposer sans prendre de but (1-0). De l’autre côté du terrain, Bammou se sera montré généreux mais aura manqué de justesse technique dans le dernier geste.
SAMBA (6). Il n’a strictement rien eu à se mettre sous la dent durant une heure. Gnahoré, des 35 m, est venu lui rappeler qu’il y avait match, hier soir. Tant mieux car il fallait avoir les yeux bien en face des trous pour sortir la tête de Konaté en fin de match (86’).
GUILBERT (5). Il était rempli de bonnes intentions dans le premier quart d’heure, puis s’est contenté du minimum ensuite. Au sortir d’une semaine à trois matches, face à des Amiénois inoffensifs, il n’était pas indispensable de gambader partout.
BAYSSE (6). Son sens du placement n’est plus à démontrer. Hier, il fut sur toutes les lignes de passes. Précieux dans les airs, comme au sol.
DJIKU (6). Les 15 jours de repos forcé, suspension de deux matches oblige, n’ont pas suffi à enrayer sa belle dynamique. Précieux dans les airs, il a semblé rassuré toute l’arrière-garde caennaise, certes peu mise à contribution, par sa simple présence et ses bons mots qui soulagent.
Vendredi midi, son entraîneur avait prédit que son retour suffirait à combler le déficit de taille ayant coûté cher à Malherbe cette semaine. Il ne s’était pas trompé. Avec la blessure longue durée de Romain Genevois et dans l’attente d’un joker qui ne viendra peut-être pas, Malherbe a plus que jamais besoin d’un Alexander Djiku imposant et discipliné. Il le fut hier.
ARMOUGOM (5). Basculé de droite à gauche en l’espace de 72 heures, le Réunionnais a connu une entame délicate, à l’image de ce corner concédé sans qu’il ne soit sous pression (15’). À un poste où Fabien Mercadal a utilisé trois joueurs différents en autant de matches cette semaine, il s’est enhardi au fil des minutes, distillant un centre dangereux à chaque période.
BAMMOU (4). Il a alterné le chaud et le froid, connu du déchet dans ses transmissions mais jamais été avare d’efforts.
ONIANGUÉ (5). Son volume de jeu a été précieux à ce SMC moins fringant qu’à l’accoutumée. En se projetant vers l’avant, c’est lui qui provoque les deux fautes de Gnahoré, rentré plus tôt que les autres au vestiaire.
FAJR (6). Fabien Mercadal l’avait annoncé incertain la veille. S’il n’a semblé ressentir aucune gêne physique, le Marocain est apparu moins juste dans ses transmissions mais il est resté très influent dans le cœur du jeu. C’est évidemment lui qui tire le corner à l’origine du penalty. Averti après le repos, il sera suspendu contre Guingamp.
NINGA (5). À la faveur de l’automne, le Tchadien se plaît à faire trembler les filets. Dans un registre où il n’était pas forcément attendu - le penalty -, il a inscrit le 13e de ses 14 buts dans l’élite à cette saison. Le premier sous le maillot caennais. Percutant comme toujours, mais encore trop peu inspiré dans la zone de vérité, à l’image de cette passe mal assurée pour Khaoui (77’). Remplacé par PEETERS (83’).
BEAUVUE (4). Ses appels ont été nombreux et parfois bien sentis. Mais hormis Fajr peu avant l’heure de jeu, personne n’a su le trouver convenablement. Sa tête rebondit sur le bras d’El Hajjam sur le corner amenant le penalty. Trop discret, il a été remplacé par CRIVELLI (67’).
TCHOKOUNTÉ (5). Il a encore été inspiré dans ses remises, de la tête pour Beauvue (13’) ou du pied. Au gré de ses titularisations, il prend du poids au sein de l’attaque caennaise. KHAOUI (67’) l’a suppléé, et a mis Gurtner à contribution (89’).
https://www.ouest-france.fr/sport/football/sm-caen/sm-caen-djiku-brille-bammou-pas-verni-les-notes-des-joueurs-5993168