Bin le truc c'est que le transfert se crypte et se decrypte à l'aide d'une clé publique que l'on échange avec d'autres utilisateurs ainsi qu'une clé privée générée par le logiciel.
Code:
AIGfMA0GCSqPSI ............................. (un peu moins de 200 caractères à vue de nez) /OjxfDfIDAQAB
Voici un exemple de clé publique.
La clé de 768bit fait 232 chiffres, ils ont mis 2 an et demi à la casser en utilisant des milliers de processeurs.
La sécurité de OneSwarm n'est pas inviolable mais decrypter les millions d'echanges parait extrèmement fastidieux.
et voici un extrait de la faq que l'on trouve sur le site de la communauté francophone:
Citation:
Q: Quoi ?!? {mettre ici le service 'secret' de votre choix} peut vraiment savoir que c'est moi qui diffuse en avant première la dernière vidéo de {insérer ici le dernier terroriste à la mode} ?!?
La réponse faite ici n'engage que moi, l'auteur de ces quelques lignes. Si tu fais ça à partir de la france, il y a de très grandes chances que, oui. La loi impose à tous les FAI d'offrir leur concours à ce genre de service, légalement via des logs (en théorie au moins IPs/date/heure de tout paquet sur 1 an). Je ne serais cependant pas étonné qu'en pratique, pour ce genre de cas, ce soit appuyé d'un accès direct et assisté à tout leur réseau. Paranoïa ?!? Sans doute.
Q: Quelqu'un peut récupérer des infos sur moi via OneSwarm (1S) ?
Non, en dehors des cas lourds relevant du terrorisme et assimilés (les moyens à mettre en œuvre sont énormes). Mais il est toujours possible d'être victime d'un pirate qui aurait trouvé une faille. Signalons enfin un éventuel accès aux logs des FAI sur requête d'un juge pour une enquête pénale et on verra peut-être aussi sur dénonciation d'un "ami" assermenté à la hadopi (la mise en œuvre reste encore ici très importante).
Enfin voici le peu que "tout le monde" peut faire : Les données transmises sont chiffrées et le transport se fait forcément par bonds, impossible de l'extérieur de déterminer un contenu. Le FAI pourrait (mais n'a pas le droit de) constater que ta connexion présente certaines caractéristiques : échange de données chiffrées avec quelques autres machines. Des logs seuls peuvent prouver des transferts entre 2 amis directs mais pas leur contenu. Dans le cas d'un intrus, il voit des données passant par lui en clair, pour les identifier il faut qu'il dispose d'une immense base de donnée dont la construction implique une écoute frénétique. Il voit aussi des recherches en clair. Il peut attribuer à ses amis directs, et seulement eux, les entrées et les sorties de données ou les demandes et résultats recherches qu'il voit, il ne peut pas savoir s'ils ont simplement transféré ou s'ils sont émetteur ou destinataire. Dans le cas d'un troupeau d'intrus collaborants, il faut se méfier du risque d'encerclement car dans ce cas tu es la cible d'une variante de l'attaque "man in the middle".
Q: Comment optimiser ma sécurité (le respect de ma vie prive) quand j'utilise 1S ?
Avant tout, le choix de tes amis est fondamental, c'est dans la confiance mutuelle que repose la sécurité d'1S. Et ensuite dans tes choix de partages, si tu partages à tout public c'est du torrent classique, à tous les amis c'est un swarm avec chiffrement et rebonds accessible par tout ami d'un ami... d'un ami, à quelques amis choisis, tu limites la première diffusion du fichier -ces amis feront leur choix-. C'est très sûr de faire ces choix pour les amis que tu connais "IRL". Ca l'est moins pour des amis disons moins proches. Chacun peut se faire des critères et des limites. Echanger ne serait-ce que quelques phrases offre déjà une garantie supplémentaire. Enfin tu peux éventuellement accepter une part de risque (mesurée) en ouvrant ton cercle d'amis pour augmenter l'utilisation d'1S. Ce qui est faisable via des serveurs communautaires. Avoir des amis d'origines variés offre aussi une protection car cela réduit les risques, en cas d'intrusion, de collaboration et à un effet positif en élargissant ton cercle d'amis. La variation peut être faite de façon multiple : temporelle, "IRL", culturelle et/ou linguistique, des différents serveurs communautaires ou autres moyens de rencontres.
Q: Comment rencontrer des amis pour 1S ?
Vaste question, puisqu'à la base, on peut la poser en disant simplement "Comment rencontrer des amis ?" Ensuite, spécifiquement pour 1S, je dirais que les forums (notamment ceux traitants historiquement du partage de données ou plus spécifiquement de 1S, comme le notre ou le forum officiel) sont un moyen, lent mais assez sûr. Plus rapides, les serveurs communautaires peuvent être public (n'importe qui peut s'y inscrire librement) ou privés (une inscription avec login et mot de passe). Ces rencontres se traduisent dans 1S par l'échange des clés publiques entre amis qui souhaitent échanger des données.
Q: Combien faut-il avoir d'amis ?
Voici quelques éléments de réponses. Car ça dépend de l'usage que tu veux faire de OneSwarm. En pratique, je dirais en gros une douzaine, au minimum je dirais 6 (le strict minimum étant 2) et au maximum 70 environs. La bande passante est, comme pour le P2P, consolidée sur les amis directs qui fournissent le dernier rebond, mais aussi sur le chemin. Par exemple, si 10 uploadent à 40kbps, ça fera au mieux 400kbps. Un fichier doit cheminer avant de nous parvenir, il faut donc que les amis des amis restent actifs. Donc trop peu d'amis et on 'perd' l'accès temporel ou en bande passante. A l'inverse trop d'amis et notre bande passante sera trop éparpillée et perdra de l'efficacité.
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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.