Incidents à l'Abbé Deschamps : Bastia exclu de la prochaine coupe de la ligue !!
Le Sporting Club de Bastia ne participera pas à l'édition de la Coupe de la Ligue 2011-2012. Ainsi en a décidé jeudi la commission de discipline de la Ligue (LFP) qui sanctionne le comportement de supporteurs, mais aussi de dirigeants du club corse à l'occasion du huitième de finale de l'épreuve, perdu (0-4) par le SCB le 27 octobre dernier. Lors de cette rencontre, il avait été fait usage d'engins pyrotechniques et des jets d'objets avaient entraîné son interruption. Alors qu'à l'issue du match, elle procédait à l'interpellation d'individus, identifiés par la vidéo-surveillance, la police avait été empêché de mener à bien sa mission suite à l'intervention de deux dirigeants bastiais, qui provoquera la blessure d'un stadier auxerrois.( 8jours d'ITT ndrl mimix)
rappels des faits dans L'Yonne:
Des heurts ont opposé les policiers aux supporters bastiais, le 27 octobre dernier, après la rencontre entre l'AJA et le club corse en Coupe de la Ligue.
Alors que les 170 supporters de Bastia quittait l'Abbé-Deschamps, la police a tenté d'interpeller plusieurs personnes pour jets de fumigène et un individu qui a cassé neuf sièges de la tribune.
Les supporters bastiais se sont regroupés pour forcer le barrage policier. Des renforts ont dû être appelés et un stadier a été blessé.
Trois individus ont réussi à prendre la fuite, un supporter a été interpellé.
Les policiers ont ensuite subi
une tentative d'intimidation : une cinquantaine de supporters, dont certains se présentaient comme des membres de la direction du club, se sont dirigés vers le commissariat.
Une enquête est ouverte pour retrouver les trois fuyards.
La préfecture a par ailleurs demandé à l'UEFA l'autorisation de retirer les sièges de la tribune car ils constitueraient « un risque considérable ».
La version Bastiaise
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(extrait d'un supporter Bastiais présent à Auxerre)
"...Le pire c'est que les dirigeants qui ont eut une réaction de solidarité normale n'ont absolument pas eut un role majeur là dedans. Outre le soutien le soir même, apparement la ligue aurait mal pris le refus de porter plainte contre le supporter interpellé.
Pour revenir sur ce qu'il s'est passé. En fin de match on voit qu'un dispositif est en train de se mettre en place. Les stadiers nous demande de sortir 5 par 5. Refus immediat de notre part et charge d'un cordon de stadier qui a eut une attitude autiste qui aurait pu tourner au drame (il y a eut un moment dans les escaliers où il y avait des gens à la limite de l'etouffement). Bien sur quand le cordon a cedé, ca a été l'avalanche et certains stadiers ont été litteralement pietinés.
En bas des escaliers second cordon avec cette fois des CRS. Les dirigeants interviennent pour tenter de négocier, les premiers types sortent puis le cordon se referme. Charge immediate pour ne pas laisser les troupes divisées et evacuation des "artificiers".
Sur les premières personnes sorties, une a été interpellés. Bien que ne faisant pas partie des artificiers (fait reconnu par les flics eux même), les flics decident d'en faire un bouc emissaire. Nous leur disons alors que nous sommes decidé à ne pas bouger tant que notre ami n'est pas libéré.
Certainement pour jouer la montre et en esperant un essouflement de notre part (surtout qu'il devait faire autour de zero), les flics disent aux dirigeants du club qu'ils vont emmener le bastiais au commissariat juste à coté (detail qu'il n'aurait pas du mentionner) pour une verification d'identité et qu'il serait liberé dans la demi-heure. Nous reaffirmons ne pas vouloir bouger et etre pret a aller chercher notre camarade si la parole n'etait pas tenu.
Et là commence un spectacle suréaliste où on voit arriver tout ce qu'Auxerre compte de force de police disponible (flics en civil, gendarmes, motards avec les bottes... du bon gros moustachu ou jeune boutonneux on a droit à la panoplie complète ).
Le tout forme un barrage visant à nous empecher d'aller vers le commissariat.
Au bout d'une heure (voire plus) dans le froid, le bastiais n'etant toujours pas libéré, nous decidons de nous rendre au commissariat. Et cela contre l'avis de nos dirigeants. A ce moment il ne reste plus qu'une 50 aine de personne (en gros le bus de Bastia 1905 et qques types de la diaspora). Le rapport de force nous etant defavorable nous decidons de contourner le barrage de flics dont nous savions pertinemment, qu'au vu de la composition heteroclite, il allait avoir du mal à réagir de manière coordonnée.
Nous partons donc dans une marche de coutournement qui nous fera decouvrir cette fabuleuse region et après environ 10 minutes nous nous retrouvons (avec un peu de chance) 100 metres derriere le barrage de flics completement depassé par les evenements.
Panique chez eux et aussi au commissariat (d'après le gardé à vue, le flic là haut etait en crise après ceux d'en bas et leur disait qu'il n'avait pas les moyens pour gerer 50 types et que si il se passait quelque chose ca ne serait pas sa responsabilité).
Nous partons donc vers le commissariat et comme par hasard alors que nous arrivons à quelques mètres de celui-ci, notre ami est liberé.
Tout le monde peut repartir tranquille sous le regard pour le moins frustré des autorités locales...
Qu'on ne s'y trompe donc pas, la sanction de la ligue ce n'est pas pour une bombe agricole c'est en gros un délit de solidarité qui est reproché aux dirigeants qui ont simplement tenter de faire preuve de solidarité tout en evitant des incidents. Sans leur mediation au début la situation aurait bien plus dégénéré que ca..".
Le député Corse soutient le club
Suite à la décision d’exclusion du SCB de l’édition 2011-2012 de la Coupe de la Ligue,
le député de la Haute-Corse, Sauveur Gandolfi-Scheit, tient à apporter son soutien au club.
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« Après les suspensions de terrain et les retraits de points infligés au Sporting avec une régularité de métronome, les instances du football ont décidé cette fois de frapper le club au portefeuille, en l’excluant carrément d’une compétition qui n’est attractive qu’au niveau financier. De plus, au-delà des supporters qui sont de longue date dans le collimateur, ce sont les dirigeants du club qui sont désormais mis en cause par la commission de discipline qui les accuse presque d’avoir provoqué les incidents d’Auxerre.
Si les comportements répréhensibles doivent évidemment être bannis de l’enceinte des stades, je déplore cette nouvelle sanction exorbitante, qui intervient au moment où le Sporting, grâce à l’union enfin retrouvée de toutes ses composantes, retrouve sa place essentielle dans la société corse.
Présent autant que je le peux à Furiani et même parfois en déplacement, j’atteste du comportement quasi-exemplaire du public bastiais, qui accompagne avec passion et ferveur l’important travail effectué en coulisses et les excellents résultats de l’équipe.
C’est pourquoi, dans cette nouvelle épreuve je tiens à témoigner à l’ensemble de la famille du Sporting ma sympathie et mon entier soutien dans le combat juridique que le club, à l’instar du PSG en 2008, va vraisemblablement entamer afin de recouvrer ses droits à participer à cette lucrative Coupe de la Ligue, cruciale en terme de recettes »
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