pascalnouma a écrit:
J'ai vraiment du mal à comprendre tous ces gens qui veulent renverser la table en votant FN. Si tu veux la révolution, vote LO. J'en conclue que vous ne voulez pas changer le système mais juste tacler les plus mal lotis que vous en espérant que ça vous fera du bien. J'ai du mal à situer à quel moment la lutte des classes est morte pour laisser place à la lutte des pauvres entre eux, mais maintenant qu'on est en plein dedans, c'est moche à voir.
Tu crois vraiment que LO et le NPA veulent faire la révolution ? Quand ont il essayé ? Ils vivent grâce au système, permanents syndicaux financés par l'Etat et ce sont les premiers à faire du rappel à l'ordre lorsque dans les mouvements certains éléments veulent aller plus loin qu'une petite manif ou une petite journée de grève. Où as tu vu des révolutionnaires qui dépendent pour vivre du régime qu'ils prétendent renverser ? Quelle blague !
Cela vaut aussi pour les syndicalistes et explique le discrédit du syndicalisme en France.
La lutte des classes, la Gauche l'a enterrée depuis longtemps et pire, elle a tourné le dos aux catégories populaires, crachant sur les gilets jaunes qui osaient se révolter contre le prix du carburant, lutte indigne des grands idéaux. Alors, il ne faut pas venir pleurer si les catégories populaires se sont trouvé d'autres porte paroles. Marine Le Pen qui est une bourgeoise, n'affiche pas ostensiblement son mépris du peuple et est à l'écoute des ses attentes, et pas seulement sur l'immigration, ça ne veut pas dire qu'elle a les solutions ou qu'au pouvoir elle ferait des miracles, on verra, mais ça doit peser un peu dans le vote de "la France d'en bas", non ?
Parce qu'il ne faut pas avoir la mémoire courte. Je me souviens d'un référendum en 2005 où une majorité de 55% s'était exprimée. Et parmi ces 55%, les catégories populaires étaient sur représentées. Sarkozy, l'UMP, le PS s'étaient assis sur ce vote, contrairement à Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aignan, Villiers... On voit où sont les uns et les autres aujourd'hui. Sur le long terme, il n'y a pas de hasard en politique.