Viking_14 a écrit:
L’égocentrisme a pu apparaître grâce à l’émergence de notre société basé sur une consommation énergétique quasi illimitée, avec nos 500 esclaves énergétique, tu peux te comporter comme un connard avec tes voisins et leur faire comprendre que tu n'as pas besoin d'eux.
Dans un monde où l'on va manquer d’énormément de ressources, où on va avoir besoin d'utiliser bien plus notre propre énergie, envoyer chier son voisin, ça ne sera plus une option, on aura autant besoin de lui que lui de nous, Alors, l’individu devra se fondre dans un groupe (communauté villageoise), et la survie du groupe sera bien plus important que l'individu.
En gros, le grand MOI va disparaître.
Alors effectivement, pour résoudre le Grand Problème écologique d’une société basée sur la surconsommation et l’exploitation des ressources naturelles, rien de tel qu’exiger l’essence moins chère et moins de contrôles techniques sur la voiture.
Et après, chacun voit les choses comme il veut, mais l’individu qui se fond forcément dans un groupe, une communauté ou autre, Je vois pas ça comme un but à atteindre mais plutôt un enfer à fuir. Parce que Je crois à la liberté de l’individu et au respect de sa singularité et de sa différence. Et parce que Je connais un peu la question, le groupe, la communauté ça peut être sécurisant, mais c’est surtout aliénant. C’est Orwell. Ou le Réveil du Z pour ceux qui préfèrent Spirou.
Être libre, c’est aussi l’être par rapport aux autres: Je n’ai pas envie que la communauté viennent m’expliquer ce que Je dois penser et comme il faut que Je sois. Et les communautés, ça existe déjà et Je ne suis pas vraiment fan du concept.
Être libre, ça n’est pas forcément envoyer chier son voisin, c’est aussi accepter sa différence. Si la communauté décide que le bien, c’est être gilet jaune, J’ai pas spécialement envie d’être d’accord. Si la communauté décide que le bien c’est Macron, J’ai pas plus envie d’être d’accord.
Et on peut même aller plus loin en remarquant qu’une des caractéristiques des fascismes, c’est justement la primauté du groupe sur l’individu, l’un devant se fondre dans l’autre au nom d’un intérêt général (ou des intérêts du général). On peut être libres individuellement ensemble, on n’est jamais libre dans un groupe auquel il faut se conformer.
Il y a d’ailleurs de très intéressantes études sur les comportements de groupes, la psychologie de groupe ou des foules et des expériences assez amusantes qui montrent qu’effectivement, il avait raison, c’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes.