Un petit copier/coller de L'Epik :
Citation:
Auriac fait sonmea culpa
L’arbitre de Caen - Saint-Étienne (2-0) reconnaît s’être trompé
sur l’un des deux buts refusés à Bafé Gomis.
APRÈS LAVIGOUREUSE sortie de Laurent Roussey
sur l’arbitrage de M. Auriac, accusé d’avoir
refusé deux buts valables à Bafétimbi Gomis lors
de Caen - Saint-Étienne (2-0) dimanche, les dirigeants
stéphanois ont pris le relais hier. Roland
Romeyer, le coprésident de l’ASSE, est revenu sur
la discussion qu’il a eue sur le terrain avec le trio
arbitral : « À la fin de la rencontre se mêlaient la
frustration et la sensation de s’être fait voler, a-t-il
expliqué au site du club. Je leur ai dit que j’étais
vraiment désabusé. Je ne les ai pas accusés ni injuriés,
mais simplement je leur ai dit qu’ils s’étaient
trompés deux fois sur des faits de match (…). Cela
fait deux fois en cinq matches, à Valenciennes,
(0-1) pour un penalty, et à Caen, que l’arbitrage
nous est défavorable. Ça suffit ! Trop, c’est trop !
(…) Avec l’arbitrage vidéo tel qu’il existe dans le
rugby, nous aurions deux buts de plus à notre
compteur et peut-être les trois points de la victoire.
» Pour Bernard Caïazzo, l’autre coprésident
stéphanois, qui a discuté hier avec Maurice Cohen,
le président niçois, et avec Frédéric Thiriez, le président
de la LFP, des problèmes d’arbitrage, « la
première fois, à Valenciennes, on se dit que c’est
unhasard, la deuxième, à Caen, que c’est une coïncidence,
mais il ne faudrait pas qu’il y ait une troisième
fois, sans être parano… ».
Contacté hier, Thierry Auriac a bien volontiers fait
son mea culpa : « On a revu les images dimanche
soir à Caen et, je suis désolé, il y a une erreur réelle
et on se rend compte que le deuxième but refusé à
Gomis était valable. Pour le premier, il y a un
doute, que le révélateur, pas fiable à cent pour
cent, ne lève pas. » L’arbitre dit « encaisser et
assumer cette erreur avec toutes les conséquences
qu’elle a, sur le résultat mais aussi sur le collègue
assistant qui a jugé le hors-jeu ». M. Auriac admet
la « réaction compréhensible et la frustration »
des Stéphanois mais s’interroge sur le « battage
médiatique fait sur une seule action ». Avec une
question à son tour : « On parle énormément
d’une erreur d’arbitrage mais, quand un attaquant
rate un but tout fait à cinqmètres du but, en fait-on
autant ? » – S.K.