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Moi, j'y capte rien !
Mais j'étais en discussion avec Luis Ocaña à l'apéritif ce soir. Voilà ce qu'il en ressort, en gros :
Pour lui, Vingegaard s'est mis dans le "rojos" pour rester à distance du Yougoslave sur les 1ers kilomètres de l'ascension et aurait même pu être dépassé par le jeune cycliste ouest-allemand, mieux calé dans ses cale-pieds, avec 1000 mètres de plus.
Comme au Critérium du Dauphiné libéré, l'épatant sud-américain Narvaez a fait exploser tout le monde sur une seule accélération et Pogacar n'a même pas eu besoin de mettre une attaque pour lâcher son rival viking. Impresionante !
D'après lui, d'ailleurs, si son petit confrère ibérique Almeida avait été là, il aurait fini assurément dauphin de l'étape. ¡Qué hegemonía!
A partir de là, en revanche, je nage plus en eaux troubles que Robert Boulin, mais Luis me disait un truc du genre : Vingegaard était en-deçà de son temps de 2022 sur "la pente près de Lourdes", tandis que Pogacar s'est approché du temps d'un certain Riis (encore un Danois sur un bicloune ?) en 1996 !
Selon lui, il ne reste plus à Vingegaard qu'à prier Virgen María pour espérer une défaillance terrible du "maillot yaune" à plus de 2000 mètres sur l'étape de la Loze. Peut-être que toute su preparacion reposait là-dessus...
Bon, que je lui dis, mais à part ça, quand aurons-nous un nouveau Français à l'instar de Thévenet pour mettre fin au règne de ce nouveau Merckx des Balkans ?
Seixas qu'il me dit !
J'irai lui recauser de tout ça !
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Moi j'm'en fous, j'suis mort.
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