pascalnouma a écrit:
jesperolsen a écrit:
Je trouve ça triste et j'espère que la librairie va subsister évidemment.
Mais pouvez-vous m'expliquer pourquoi ils arrêtent le neuf et pas le commerce complètement ? Qu'est-ce qui pose problème ici ?
Je croyais que les éditeurs reprenaient les invendus en librairie.
Dans l'article de Ouest Rance, il est indiqué que le chiffre d'affaires a fortement baissé. Mais en arrêtant la vente de neuf, ça va être à nouveau le cas... Bref, je ne comprends pas bien ce qu'il s'est passé et ce qu'espère JM Le Callonnec.
En fait il a besoin de continuer à vendre quelque chose pour garder son fonds de commerce.
Donc il va vendre ce qui lui reste, ses propres livres dans un premier temps. Après il navigue un peu à vue je pense.
J'avais pas vu à l'époque cette discussion.
Jesper, tu as raison, sur le fait que les éditeurs reprennent les invendus.
MAIS
- Ce sont, par livraison, plusieurs dizaines de milliers d'Euros immobilisés, qui sont remboursés parfois plusieurs mois après leur renvoi.
En théorie, passées les 3 premières années, un "truc roule tout seul". Ce que J-M me dit, c'est que depuis le COVID, les prix du papier ont tellement augmenté qu'une livraison pèse pas pareil dans la tréso. Sans compter les "gros éditeurs" qui te collent 5 cartons de leur gros hit pour Noël que t'as pas demandé et dont t'as pas le débouché, les représentants qui t'imposent certains volumes ET/OU certains titres sinon ils repassent pas.
Ces facteurs conjugués font que c'est plus tenable de défendre David contre Goliath.
Après, c'est surement vrai. Peut-être qu'il a totalement merdé sur des trucs aussi, j'en sais rien.
Enfin, il me disait à titre perso qu'aussi, la concentration dans ce milieu fait que de moins en moins de titres sortent de l'ordinaire, que sa passion s’émousse un peu et sans pépites à défendre, il fait de plus en plus le même métier que la FNAC ou Cultura.
Ensuite, comme le dit Nouma, je crois qu'il attend de renouveler son bail pour le revendre.
Là, c'est une sorte de galerie avec des expos, des originaux, quelques titres d'occase et quelques dédicaces pour lesquelles il passe par ses confrères pour avoir les bouquins.