Notes OF :
MANDREA (6 sur 10). Il a eu deux face à face à négocier en première période et en est sorti vainqueur à chaque fois, grâce à une belle horizontale face à Pagis (36’) puis un arrêt en angle plus fermé devant Labeau Lascary (44’). Il a été assez tranquille le reste de la soirée, mais s’est tout de même montré rassurant dans le jeu aérien. Une prestation réussie.
HENRY (6). Machine à centrer en première période, le latéral droit a été très présent dans la moitié de terrain lavalloise. Ses tentatives vers la surface averse ont été parfois tranchantes mais n’ont pas vraiment trouvé de partenaire en position favorable. Dans cette entreprise, il ne se sera jamais découragé, en restant très actif pour tenter de trouver la clé. Comme sur ce rush plein axe pour servir parfaitement Mendy, finalement hors-jeu (66’).
BEN YOUSSEF (5). Vu seulement trois fois en Ligue 2 depuis son retour au SM Caen l’été dernier, le défenseur central était le choix fort de Nicolas Seube au coup d’envoi, préféré à Daylam Meddah pour pallier l’absence de Brahim Traoré (suspendu). Le Tunisien espérait montrer un autre visage que lors de sa dernière titularisation, fin novembre à Angers (3-0), où il avait été expulsé. Face à une équipe qui a passé le plus clair de son temps dans son camp, il a surtout eu à gérer quelques coups dans la profondeur. Pas toujours avec sérénité, comme sur cette faute évitable, après avoir été pris de vitesse par Labeau Lascary (23’). Parfois au bord de la rupture ou de la faute (30’, dans la surface), le Tunisien a été précieux dans le jeu aérien pour renvoyer quelques ballons. Il n’a pas été trop mis à contribution par la suite.
THOMAS (5). Serein et peu mis à contribution en première période, il a un peu oublié Labeau Lascary dans son dos (44’), mais Mandrea a pris le relais. Averti pour une semelle sur Baldé (58’), il est resté concentré de bout en bout, surtout quand Laval a poussé dans les derniers instants.
ABDI (6). Malgré un bandage conséquent à la main droite, cassée lors du déplacement à Ajaccio, le Tunisien était bien présent au coup d’envoi. Face à un bloc bas, on l’a d’abord assez peu vu sur le plan offensif. L’international tunisien est peu à peu sorti de sa boîte pour retrouver son naturel tranchant. Sa vitesse a parfois fait mal et aussi été précieuse pour stopper des offensives adverses. Sa main, elle, ne l’a pas laissé tranquille, à tel point qu’il a enfilé une attelle en seconde période (68’). Précieux jusqu’au coup de sifflet final.
GAUCHO (7). Pour colmater les brèches, couper les lignes de passes ou annihiler des certains contres adverses, l’Ivoirien a été impeccable en première période. Le joueur de 23 ans a très bien fait ce qui lui était demandé par son entraîneur, encore précieux pour dégager plusieurs ballons chauds dans sa surface (64’, 83’). Omniprésent, il a signé une prestation de l’ombre de haut vol pour permettre aux autres de prendre la lumière. Il est resté juste jusqu’à son remplacement par DAUBIN (85’).
LEBRETON (5). Il a récupéré un ballon haut d’entrée pour offrir une belle situation aux siens (5’). Il a joué son rôle habituel par la suite, mais a été parfois en difficulté dans la transmission. Remplacé par LE BIHAN (76’), qui a participé à l’action du but en combinant bien avec Gomis.
KYEREMEH (7). Bien entré à Saint-Etienne, l’ailier a connu sa première titularisation depuis sa blessure à Auxerre le 16 mars. Cela a fait un bien fou au SM Caen dans le premier quart d’heure, où le feu follet a été l’origine de tous les bons coups grâce à son pouvoir de percussion (5’, 9’, 12’). Il avait déstabilisé Cherni et reçu une bonne gifle dans le visage d’entrée, offrant un bon coup franc à son équipe (2’) et marquant déjà son territoire. Clairement en confiance, Kyeremeh a encore fait un petit festival dans la surface mais vu sa frappe être contrée (25’). Il ne manquait que la conclusion à sa très belle première mi-temps. Elle aurait pu arriver sur ce contre éclair, lorsqu’il a parfaitement servi Salama, mais l’ailier a buté sur Samassa (45’+1). Il est revenu aussi fort après le repos, en pénétrant dans la surface pour servir idéalement Mendy (48’). Assez logiquement, il a fini par avoir moins de feu dans les jambes.
BRAHIMI (7). Les prestations de Bilal Brahimi manquaient de relief depuis un certain temps. Le meneur de jeu est revenu pleinement dans la lumière hier soir, en signant une première mi-temps de haut vol, avant de délivrer tout un stade en fin de soirée. Sa frappe du droit a longé la ligne et battu Samassa (86’) pour offrir les trois points à Malherbe. Avant cela, il avait multiplié les bons appels, les démarquages entre les lignes et les bonnes transmissions. Positionné en soutien de Mendy, il avait aussi distribué deux très bons ballons à son avant-centre, signalé hors-jeu après avoir marqué sur le premier (9’), en échec face au portier adverse sur le second (42’). Après le repos, Brahimi a en revanche un peu disparu de la circulation, mais la magnifique ovation qu’il a reçue à a sa sortie (88’, Coeff), dans sa foulée de son but, témoigne de son impact sur la soirée.
SALAMA (5). Très remuant dans le premier quart d’heure, il a été sonné à la tête après un coup de Baldé (14’). Sorti groggy du terrain, il y est vite revenu, mais pas dans les mêmes dispositions. L’ailier prêté par Reims a mis du temps à retrouver ses esprits, mais le stade n’a vu que lui en toute fin de première période, sur ce contre éclair où il s’est retrouvé seul face à Samassa. Sa frappe du gauche à terre n’a pas surpris le gardien lavallois (45’+1). Discret après la pause, plutôt en échec dans ses quelques tentatives, puis remplacé par GOMIS (76’), décisif sur l’action du but caennais, sur cette frappe limpide détournée par Samassa puis reprise dans le but par Brahimi (86’).
MENDY (5). Pour le 150e match de Ligue 2 de sa carrière, il a vite pris part au jeu, en déviation ou en remise. Et a même cru inscrire rapidement son 21e but de la saison en championnat sur une action collective limpide, mais Brahimi a été sanctionné d’un hors-jeu après coup (9’). Sur sa première belle opportunité, il s’est plaint d’une faute de Baldé et n’a pas pu claquer sa tête (19’). La deuxième fut encore plus nette, sur un bel appel, mais il a perdu son duel avec Samassa en choisissant de frapper à terre du gauche (42’). Juste après le repos, il s’est encore retrouvé en possession du ballon à quelques mètres du but, mais Baldé l’a collé et a contré sa frappe (48’). Généreux de bout en bout, il a savouré pleinement avec ses coéquipiers le but de la victoire, signé Brahimi.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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