Quelle position adopter pour les JO de Pékin ?
Posté : 18 mars 2008 21:03
Caenpansévous ?
J'ai déjà exprimé mon opinion à propos des JO en général, mais le contexte actuel est propice à la réflexion. Un boycott pur et simple serait idiot, car il pénaliserait des sportifs qui attendent cet événement depuis des années (à quel prix ? C'est un autre débat). Mais alors, comment se servir de cette vitrine pour ébranler la plus grande dictature mondiale (une sorte d'hydre immonde qui réunit les deux aliénations ultimes que l'Homme a créées : l'absence des libertés fondamentales, conjuguée à un credo libéral effrayant) ?
Doit-on se déplacer dans une dictature au nom des valeurs d'universalité du sport ?
La question s'était ardemment posée lors de la coupe du monde 1978 organisée par l'Argentine de Videla. Le plus grand joueur de l'époque, Cruyff, avait décidé de ne pas s'y rendre et Rocheteau avait émis l'hypothèse de ne pas y aller.
A Moscou en 1980, les Français avaient défilé sans le drapeau tricolore, ce qui était déjà mieux que le salut hitlérien adressé à la tribune officielle en 1936.
On va pouvoir vérifier si Sarko en a autant dans le calbut que de lyrisme qu'il s'emploie à dénoncer les entorses insoutenables faites aux droits de l'Homme...
J'ai déjà exprimé mon opinion à propos des JO en général, mais le contexte actuel est propice à la réflexion. Un boycott pur et simple serait idiot, car il pénaliserait des sportifs qui attendent cet événement depuis des années (à quel prix ? C'est un autre débat). Mais alors, comment se servir de cette vitrine pour ébranler la plus grande dictature mondiale (une sorte d'hydre immonde qui réunit les deux aliénations ultimes que l'Homme a créées : l'absence des libertés fondamentales, conjuguée à un credo libéral effrayant) ?
Doit-on se déplacer dans une dictature au nom des valeurs d'universalité du sport ?
La question s'était ardemment posée lors de la coupe du monde 1978 organisée par l'Argentine de Videla. Le plus grand joueur de l'époque, Cruyff, avait décidé de ne pas s'y rendre et Rocheteau avait émis l'hypothèse de ne pas y aller.
A Moscou en 1980, les Français avaient défilé sans le drapeau tricolore, ce qui était déjà mieux que le salut hitlérien adressé à la tribune officielle en 1936.
On va pouvoir vérifier si Sarko en a autant dans le calbut que de lyrisme qu'il s'emploie à dénoncer les entorses insoutenables faites aux droits de l'Homme...