[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande
Je le sentais venir.
En fait, tu es jaloux, ça soulagerais tes hémorroïdes, mon gros ours ?
edith : j'oubliais... VA CHIER !
[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.
Quand j'étais à Brazzaville en 78, j'ai assisté à un semblant de restauration du chemin de Fer Congo-Océan, symbole du pays et de l'exploitation coloniale. Y'avait toujours un tas de mec qui restait sur les chantiers le soir après tout le monde pour jouer aux cartes. C'étaient des blancs qui dirigeaient les travaux. Presque 60 ans après et les Indépendances digérées, les rôles étaient restés les mêmes. Bref. Après quelques parties et une douzaines de bières, on passait à un autre jeu. C'était pas les clébards qui manquaient dans le coin. Enfin des tas d'os qui marchent. Les contremaîtres gardaient toujours un truc ou deux dans leurs poches en guise d'encas. Le truc c'était d'appater une ou deux bêtes et le premier qui en flinguait un avait gagné. Les jours passaient et y'avait de moins en moins de chiens. On pouvait pas croire que la mémoire leur faisait défaut au point d'oublier ce qui c'était passé la veille, mais ils avaient telle dalle ... C'était comme s'ils s'étaient persuadés que ces hommes là allaient du jour au lendemain devenir bons. Malgré tout y'en avait un ou deux qui gueulaient pendant tout ce cirque, leurs aboiements se distinguaient des autres dans le ton, dans le regard. Les autres gémissaient, plaignaient, mais ceux-là avaient la rage et pigeaient à quel jeu macabre se prêtaient les blancs. Ca a duré des semaines. Y'en a qui disaient que de toute façon, c'était la meilleure fin pour ces chiens qui n'avaient aucune chance de survivre autrement que dans la souffrance. Je suis retourné il y a 4 ans au Congo. Par hasard ou intuition diront certains, je suis revenu sur ce lieu, à l'écart de la ville. Morceaux de rails, poussières et cailloux. Au bout de quelques minutes je revoyais les silhouettes canines décharnée, j'entendais à nouveau leur gémissements, leurs appels. Quand tout d'un coup quelque chose, je tressautait. Un chien surgit de nulle part, s'assit à quelques dizaines de mètres de moi, et se mit à hurler à la mort. Avec rage. Cette rage déchirante que j'avais encore en mémoire. C'était lui. Il était là. Et il gueulait à la mort. Il ne savait plus pourquoi mais il gueulait ses tripes. Il s'appelait Jon.
Modifié en dernier par -K- le 12 avr. 2011 16:47, modifié 2 fois.
Livio is inside Me - We're Together - For Life - Keep the Peach
-K- a écrit :Quand j'étais à Brazzaville en 78, j'ai assisté à un semblant de restauration du chemin de Fer Congo-Océan, symbole du pays et de l'exploitation coloniale. bla...bla.... C'était comme s'ils s'étaient persuadés que ces hommes là allaient du jour au lendemain devenir bons. Malgré tout y'en avait un ou deux qui gueulaient pendant tout ce cirque, leurs aboiement......... dans le ton, dans le regard. Les autres gémissaient, plaignaient, mais ceux-là avaient la rage et pigeaient à quel jeu macabre se prêtaient les blancs. bla....bla.... Morceaux de rails, poussières et cailloux. Au bout de quelques minutes je revoyais les silhouettes canines décharnée, j'entendais à nouveau leur gémissements, leurs appels. Quand tout d'un coup quelque chose, je tressautait. Un chien surgit de nulle part, s'assit à quelques dizaines de mètres de moi, et se mit à hurler à la mort. Avec rage. Cette rage déchirante que j'avais encore en mémoire. C'était lui. Il était là. Et il gueulait à la mort. Il ne savait plus pourquoi mais il gueulait ses tripes. Il s'appelait Jon.
Pas moi, j’étais avec les camarades en train de me bastonner contre les khmers rouge de sang sur les mains et ensuite j'ai traversé la frontière pour soigner des Hmongs au Laos
Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».
Karibou a écrit :Je dialogue avec lui par le biais d'une messagerie téléphonique propre aux mobiles de marque blackberry, sur cette messagerie cette phrase était un temps un gimmick qu'on se lançait afin de se faire mutuellement rire. Le fait qu'il la reproduise ici alors que je viens d'évoquer ton double compte relève de la même chose, c'est pour ça que je dis qu'il joue au con.
C'est compliqué ton histoire. Et "sale race de blanc" et "mort aux juifs" ça vous faisait rire aussi comme gimmick? Vous êtes trop cool!
Ca y est, Graham rechute !!
En fait, c'est cyclique chez toi, j'ai l'impression que ça revient toujours à la même période.
Il doit bien y avoir une explication à ta parano saisonnière ??
Si tu nous en parle, on pourra peut être t'aider ??