Littérature - référencé par Martin -
Jérôme Reijasse ,
Parc - p.9 -
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Extrait de la
présentation des CDF.
Citation:
Parc est un journal intime de la saison 2007/2008, consigné par Jérôme Reijasse, journaliste notamment en presse musicale et abonné du Paris Saint-Germain ("tribune K, bleu bas"). Une saison qui mène de la mort de Julien Quemener à un sauvetage sportif peu glorieux en passant par l'affaire de la banderole: feuilleton idéal à sa façon pour dire que la vie d'un supporter, c'est "une suite d'événements consanguins, une succession de déceptions et de joies qui jamais n'offrent l'apaisement".
Ce qu'est sympa, c'est que Caen était aussi en L1 cette saison-là. On apparaît donc à divers endroits (le bouquin commence peu après le PSG-Caen, dommage, j'aurais bien aimé avoir les réactions après ce match-là)
On prend un peu cher d'ailleurs, avec notamment l'affaire Gouffran.
Extraits :
Juste après Lille - Caen :
Citation:
Caen a encore pris une correction, cette fois à Lille. 5-0. Ca doit maintenant faire 3 mois que l'équipe normande n'a pas gagné un match. Eux qui se voyaient européens à la fin de la saison. Gouffran, on ne l'entend plus. Muet, le mec.
L'entraîneur de Caen, Franck Dumas, ancien joueur qui ressemble aujourd'hui à un hobbit tombé dans le tuning, rigole devant les micros, mais est énervé. Il se lâche, accuse ouvertement de corruption l'arbitrage hexagonal, développant une théorie du complot contre ses joueurs. Avec, en guise de conclusion qu'on désavantage Caen pour sauver Paris. Je ne sais pas qui se cache derrière ce on, mais qu'il sache que, s'il existe, il bénéficie déjà de toute ma sympathie. Non pas que je rêve d'un protecteur invisible et omnipotent. Non. Mais de voir Caen redescendre chez eux, en division inférieure, après leur début d'année extraordinaire, serait un cadeau inespéré, une petite vengeance mesquine, qui ne me consolerait pas mais qui me permettrait d'oublier mon propre sort quelques secondes.
Et avant Caen - PSG :
Citation:
J'aimerais que Caen, qui n'a plus rien à perdre ni à gagner, qui sait très bien que son maintien est assuré, se prenne une correction, que Gouffran rate l'immanquable, et que l'Aigle des Açores s'envole très haut dans le ciel normand. Doux rêve.
A noter quelques fautes d'orthographe par ci par là. J'ai tellement peu l'habitude d'en voir dans un bouquin que ça m'a choqué.
Sinon, il y a une interview de l'auteur en 6 parties sur
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