Bon, j'ai fini 22/11/63 il y a deux semaines et j'en ai profité pour faire quelques emplettes.
J'ai chopé La Horde du Contrevent de Damasio, Gagner la guerre de Jaworski, Le Pistolero et le Fléau 1&2 de King.
Parmi ceux-là, je viens de finir la Horde du Contrevent, pour ce que ça vaut, voici mon ressenti.
22/11/63![Image](https://img11.hostingpics.net/pics/340725221163.jpg)
Pour :
- L'atmosphère, les lieux et l'époque parfaitement retranscrits. King s'est manifestement beaucoup documenté.
- King fait l'économie de personnages mais chacun a une belle profondeur.
- Immersif à souhait pour les deux raisons précédentes.
- La course contre la montre à l'approche de la date fatidique. Remonter le temps mais finalement presque en manquer.
- Ce mélange de SF avec quelque chose qui est presque de l'ordre de l'enquête policière.
- La réflexion sur le temps, les actes, leurs conséquences. La fameuse théorie du chaos. Rien de révolutionnaire ni de très poussé, mais ça fonctionne plutôt bien.
Contre :
- Quelques belles longueurs en milieu de livre. Parfois l'impression que le récit est inutilement étiré. Les 1000 pages sont-elles vraiment toutes nécessaires ?
- Quelques grosses ficelles.
- C'est triste mais même si le livre m'a plu, je n'en garde au bout de 15 jours, plus grand chose.
La Horde du Contrevent :![Image](https://img11.hostingpics.net/pics/298992Horde1.jpg)
Je n'ai longtemps pas su si je devais mettre 5 coeurs ou 1... C'est frustrant d'hésiter entre le génie et la grosse farce. Je retiens au final quand même une jolie claque, pour le coup contrairement à 22/11/63, cette lecture va m'habiter quelques temps.
Pour :
- Plus qu'un livre, une expérience. Putain, je l'ai presque senti, le vent. 'culé.
- Poétique, métaphysique, onirique, métaphorique, Zoran Jovicic.
- Certains personnages, vraiment riches, attachants, particuliers. Rarement décrits mais que l'on finit par connaitre au travers de leur propre façon de raconter les évènements.
- Très original dans sa forme et dans son fond. Pagination inverse, 23 narrateurs potentiels, lexique, syntaxe...
- Caracole.
- Golgoth.
- Lecture exigeante, ça fait du bien bordel ! Même si j'avoue avoir dû, par moment revenir quelques pages en arrière.
Contre :
- Style pouvant sembler pompeux / ampoulé / inutilement compliqué. Mais il participe je trouve à l'immersion.
- 23 narrateurs potentiels sur le papier, 3 ou 4 dans les faits.
- Impossible a lire autrement qu'au calme et bien réveillé. Et même comme ça, faut s'accrocher à son véli-velo.
- Mon côté cartésien a failli me faire décrocher, il faut abandonner sa logique au profit de celle de ce monde.
- Le voyage compte plus que la destination, surtout dans ce livre, mais deviner la fin avant même de l'avoir ouvert ça enlève un peu de sel à la lecture.