L'EQUIPE
"Le duel entre ces deux recalés de l'élite du printemps dernier aura tenu toutes ses promesses, au moins jsqu'à son dernier quart d'heure. Et si Bastia, duaphin de Sedan jusqu'alors, n'a pu conserver sa somptueusemoyenne de deux points par match à l'extérieur, il le doit à une entame manquée et à une cruelle absence de détermination.
Tout le contraire d'une formation caennaise revigorée après sa triste sorite chez le voisinhavrais (0-2), qui était venue stopper une série de douze rencontres de championnat sans défaite. Après une entame équilibrée, on se rendit rapidement compte que l'alignement incertain de la défense bastiaise allait offrir de sérieuses opportunités aux Normands. Valéro, d'abord contré par Maire (10e), était ainsi à l'origine de l'ouverture du score, à la suite d'un ballon que Gouffran avait l'intelligence de remettre à Samson, qui marquait tranquillement (1-0, 16e).
Et ce même Samson allait terrasser le Goliath corse quatre minutes plus tard, d'un petit tir croisé, de nouveau sur un servie en retrait de Gouffran (2-0, 20e). Et, alors qu'il fallait une sortie énergique de Penneteau, devant Deroin (25e), le Sporting se décidait enfin à jouer plus haut et à presser son hôte. Ben Saada était trop court sur un centre d'André (32e), qui voyait ensuite sa reprise captée par Planté (34e). Le gardien caennaisétait encore décisif en giclant dans les pieds de Née (37e), avant de réaliser un arrêt magnifique sur une tête à bout portant de Née (38e). Sur le contre, Samson pouvait, lui, regretter d'être signalé hors-jeu, alors qu'il célébrait déjà son triplé. Le troisième but ne devait cependant pas tarder. Il était l'oeuvre de Deroin, qui fructifiait une longue ouverture de Ben Askar, semant une arrière-garde décidément statique (3-0, 56e). Les Corses tentaient au moins de sauver leur honneur, mais ils devaient se heurter à Planté (
), qui repoussait la tentative de Meslin (68e), puis freinait le tir de Née (69e). Ils y parvenaient, enfin, par Meslin, sur un centre enretrait de Née (73e). mais le score avait été préalablement porté à 4-0, à la suite d'un chef-d'oeuvre de frappe enroulée, signée Gouffran (4-1, 73e, ?).
La fin de ce match vivant était malheureusement gâchée par les blessures bastiaises d'André et de Lorenzi (sans gravité) et les expulsions caennaises de Planté (73e) et de Hengbart (80e). vraiment regrettable après un tel spectacle."
A noter les 12 365 spectateurs présents au stade..
Ouest-France
Caen s'est rassuré en signant sa plus large victoire de la saison audétriment de Bastia. Mais ce succès a été terni par deux expulsions en fin de partie.
Le Stade Malherbe n'avait plus fait la loi à D'ornano depuis près de deux mois. Les Caennais se sont refait une santé, hier soir, en coupant les ailes d'une équipe bastiaise adossée à trois succès d'affilée. Cette victoire, ils l'ont construite en s'appuyant sur un jeu d'une étonnante simplicité.
Sur un terrain rendu glissant par les averses de neige, les caennais ont privilégié l'art de la passe courte, du service spontané. Pour être efficace, la recette nécessitait du mouvement. Caen en produisit beaucoup pour empoigner les rênes de la partie. Les Normands avaient décelé une faille dans la défense corse, embarrasée par les ballons dans son dos. En cinq minutes, le piège se referma deux fois (15', 20'). Avec le mêm duo à la conclusion : Gouffran à la passe, Samson à la finition.
Mais Bastia n'est pas pour rien l'équipe la plus performante en déplacement. Lorsque son collectif se mit en route, le Stade Malherbe, déjà averti par une dei-volée d'André (4'), courba l'échine. Si Ben Saada fut un poil court pour bonifier un centre de Jau (33'), Planté dut réaliser un miracle pour empêcher Née de marquer d'une tête à bout portant (38e). Bastia faisait le forcing mais prenait une nouvelle claque dès la reprise. Sur un long ballon de Ben Askar, Deroin se fit la malle pour ajuster Penneteau (56e).
Les affaires se corsaient pour un SC Bastia perdant André sur blessure. Vexés, les Corses se ruaient à l'attaque mais Planté décourageait Meslin (68'), puis Née (69'). Gouffran d'un lob époustouflant, enfonça le clou (70'). Bastia ne méritait pas un tel noufrage et sauvait logiquement l'honneur par Meslin (73e) dans une fin de match débridée et tendue à la fois. Caen terminait à neuf : Planté prenait un 2èe avertissement, Hengbart écopait d'un rouge direct pour un tacle sur Lorenzi...La partie s'achevait à 9 contre 10. Caen avait eu la bonne idée de se mettre largement à l'abri.
PLANTE (5,5 sur 10). Le climatn'était pas à chômer alors il arapidement chauffé les gants en boxant le cuir sur une reprise de demi-volée de Née (9e). Avant un remarquable arrêt réflexe devant l'attaquant ntif de Bayeux (39e). Une prestation gâchée par un énervement contribuant à son exclusion pour un deuxième avertisssment (73e).
HENGBART (5,5) Du bon Hengbart. Malheureusement lui aussi exclu pour un coup de pied sur Lorenzi (78e).
BEN ASKAR (6) En appuyant davantage sa tête il aurait évité à Planté une belle frayeur devant Née (39e). Seule petite impasse. Passeur décisif sur le troisième but caennais en servant en profondeur Titi Deroin.
SORBON (6) De l'envie à l'image d'une montée rageuse (34') ou de son retour devant Née (54'). Et une association avec Ben Askar toujours aussi plaisante.
SEUBE (6) Tant qu'il ne baissera pas de niveau, Malherbe n'aura pas besoin d'un autre latéral gauche.
ZUBAR (5,5) Il aime à évoluer seul à la récupération mais un jeu très élargi laissait des espaces au milieu pas simples à boucher pour un seul homme. Est monté en régime au fil des minutes.
GOUFFRAN (8,5) Si son altruisme avait échoué, il en aurait longtemps entendu parler. Seul devant Penneteau sa passe pour Samson, fut d'un sang aussi froid que l'était la température ambiante hier et permis l'ouverture du score (15'). cela ne lui a pas suffi, il offrait dans la foulée un second caviar à Samson qui lui doit beaucoup quant à son nouveau compteur buts. Il a terminé son festival par un but d'exception, un lob de 30 mètres merveilleusement dosé. Remplacé par Costil (73').
Deroin (7,5) Ce titi-là va énormément manquer pendant deux mois au Stade Malherbe. Inspiré dans ses choix hier. Il ainitié le mouvement amenant le second but caennais, avant de prendre l'espace sur l'ouverture de Ben Askar et afficher suffisamment de lucidité pour asommer Bastia d'un troisième but.
FLORENTIN (5,5) Sa reprise de demi-volée sur le servie de Deroin est malheureusement pasée au-dessus (27'). A proposé des solutions. Remplacé par Eudeline (69').
VALERO (6,5) Titulaire surprise, il fut contré à six mètres du but par Maire. Aurait pu servir Florentin pour une balle de 3-0 (23'). Mais il amène indéniablement de la vitesse et du poids devant, des solutions aussi. Remplacé par Compan (72').
SAMSON (7) Sa talonnade était inspiré sur la première action caennaise. Un signe ? Oui. Sur le caviar de Gouffran il a retrouvé le chemin du but qui le fuyait depuis la venue d'Amiens à d'Ornano. Encore idéalement placé pour doubler la mise sur un deuxième cadeau de Gouffran.